Souillac, Tolerme, Montalivet...

En près près de cinquante ans 68% des animaux vertébrés ont disparu…

La population des oiseaux a diminué de près de 30 % en France en trente ans…

Une trentaine d’espèces animales et végétales ont disparu en 2020…

400 millions d’oiseaux ont disparu en 40 ans…

60 % d’animaux sauvages ont disparu…

15000 scientifiques ont lancé un appel angoissé sur l’état de la planète…

Comme dit Aurélien Barrau, il ne s’agit pas d’une extinction massive mais d’une extermination massive car ce sont les humains, l’activité folle des humains qui nous ont conduits à cette catastrophe.

Et pendant ce temps-là, à Souillac, dans le Lot, le maire, obnubilé par sa folie des grandeurs, fasciné par le luxe ne trouve rien de mieux à faire que de concocter la transformation de l’Abbaye, monument historique classé, en un hôtel, de luxe évidemment, cinq étoiles rien de moins. (la pétition c'est ici)

Et pendant ce temps-là les margoulins du « camping de luxe » persistent dans leur volonté destructrice de ce qui reste d’encore beau sur quelques petits coins de Terre (avec une majuscule comme l’écrit Bruno Latour) :

Sandaya qui rêve d’en finir avec la beauté du Lac du Tolerme, là-haut dans le Ségala lotois, pour y établir l’horreur de ces campings de luxe dits « hôtellerie de plein-air » avec la complicité d’élus sans vergogne…

European Camping Group qui veut en finir avec l’historique camp naturiste de Montalivet dans les Landes pour y installer une de ces horreurs de luxe…

Et ainsi, par-ci, par-là malgré les alertes lancées par les savants, malgré les rapports toujours plus angoissants du GIEC et de l’IPBES que les sceptiques ne veulent pas lire bien sûr, les margoulins (comment les nommer autrement ?) poursuivent leurs activités prédatrices et mortifères.

Ces humains dont trop nombreux sont ceux qui baissent les yeux pour ne pas voir « leur servitude volontaire » comme disait voici plus de quatre siècles ce jeune Sarladais Étienne de La Boétie, alors qu’il suffirait... qu’il suffirait… de relever la tête.

Mais ceci est une autre histoire.