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Billet de blog 8 févr. 2021

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Du rififi à Souillac

A Souillac les couteaux sont tirés : voici que G. Liébus, ex-président de CAUVALDOR, évincé par Raphaël Daubet, s'exclame sur sa page FB : LE PRÉSIDENT DE CAUVALDOR A SACRIFIÉ LE PROJET DE LA CITÉ DE LA MODE ET DES ARTS CRÉATIFS POUR SATISFAIRE SON AMBITION POLITIQUE !

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Illustration 1

C'est une obsession chez l'ex-président. Je me souviens d'une réunion publique où plutôt que de réfuter mes arguments d'opposant à sa Cité de la mode, il lançait à la cantonade « C'est politique ! C'est politique ! », alors que je n'ai jamais, moi, été encarté dans nul parti ni prétendant à quelque poste que ce soit. Comme nous disions dans nos jeunes années : « tout est politique » ce qui, traduit dans la langue de G.L., se dit : tout ce qui s'oppose à moi est « politique ».

C'est ainsi qu'il reproche au nouveau président de CAUVALDOR son ambition politique (à lire ici chez nos amis de Gignac) car lui, n'est-ce pas, n'a jamais eu la moindre ambition politique et son soutien au président de la République n'a rien à voir avec quelque ambition politique que ce soit.

Il faudrait être bien naïf pour penser qu'un homme jeune comme R. Daubet soit dépourvu d'ambition politique. Toute la question pour nous citoyens du commun consiste à savoir si ces ambitions croisées, plutôt que de rendre au mot « politique » sa noblesse originelle (polis : qui concerne la cité, politikos : qui concerne les citoyens) ne le corrompent pas en « politicaillerie ».

Je ne vais pas entrer ici dans les méandres boueux des accusations des uns et des autres, cependant il est plus que probable que les « porteurs italiens » (qui se chargeaient de recruter des investisseurs) se soient bel et bien dérobés, comme l'affirme R. Daubet, devant l'ampleur prévisible d'un marasme qui nous laisse, à nous citoyen(ne)s, une ardoise de 2,5 millions d'euros et donc une augmentation de nos impôts (dixit R. Daubet) mais aussi devant la mobilisation des opposants dont tout esprit quelque peu lucide pouvait constater la détermination.

Raison pour laquelle nous ne pouvons qu'approuver la décision de R. Daubet d'étudier les éventuelles suites judiciaires à donner à ce naufrage qui coûtera cher à la collectivité et à nos concitoyens.

Et, puisqu'il « forme le vœux que nous trouvions pour Souillac et les Souillagais un vrai projet les opposants de toujours à la Cité de la mode groupés au sein de l'Association de défense Viaduc, Timbergues, Aubugues sont en mesure de l'assurer qu'ils disposent de quelques idées économiquement et écologiquement compatibles qu'ils sont prêts à lui soumettre.

Illustration 2
La terre et le viaduc

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