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Billet de blog 18 novembre 2025

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Cancer !

Ça arrive comme ça : on vit une vieillesse paisible, entre lectures et écritures, randonnées à pas ralentis au long des rives de la Dordogne ou des sentiers pierreux du causse quercynois et, par-ci, par-là, une visite chez le médecin car on ne sait jamais, à cet âge-là...

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ça arrive comme ça : on vit une vieillesse paisible, entre lectures et écritures, randonnées à pas ralentis au long des rives de la Dordogne ou des sentiers pierreux du causse quercynois et, par-ci, par-là, une visite chez le médecin car on ne sait jamais, à cet âge-là... Et on supporte volontiers un examen de son corps par une imposante machinerie car à cet âge-là n'est-ce pas...

Et voici que le jeune médecin penché sur le commentaire du radiologue lève la tête et interroge, a-t-on lu ? A-t-on compris quelque chose à ce charabia ? Non, rien. Alors le médecin murmurant « tumeur », « poumon », soupçon de … bref, cancer !

On titube un instant : un cancer moi ? Comment est-ce possible ? Et les images affluent, envahissantes, ahurissantes, eaux-fortes de mort prochaine... Mort, ma mort ! Et chacun des objets familiers, des visages aimés se révèlent soudain dans leur sublime consistance : cancer !

Il faut donc se soigner, car cela se soigne, autant que faire se peut...

Hôpital (Tenon) : une première soignante d'une bienveillante et souriante naturalité, (nous l'appellerons Fatima) nous accompagne par les couloirs froids et nous voici, non pas face mais en compagnie du médecin (nous l'appellerons Vincent) qui, fin pédagogue, raconte le cancer en le décortiquant afin de déterminer le traitement adéquat : Chimio, injections ou cachets ? Et les examens se succèdent aux bons soins de soignants souriants et bienveillants : ce sera un traitement par cachets administrés sous la surveillance bienfaisante d'un « infirmier référent » (nous l'appellerons Ludovic) qui, comme Vincent, fait magistralement œuvre de pédagogue en compagnie de sa collègue pharmacienne (nous l'appellerons Tinhinane), tous deux bienveillants et souriants, attentifs, compétents et engagés, rassurants.

Ceci pour dire que si les hôpitaux, dans ce pays, tiennent encore debout c'est grâce à ces soignants souriants et bienveillants, à ces hommes et ces femmes, Vincent, Ludovic, Fatima, Tinhinane, Nisha et tous(tes) les autres. Merci à elles et eux...,

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