Tchad: la banque mondiale, soutien des dictatures d'Afrique.

Accueille comme un trophée et enthousiasme par les partisans du pouvoir, cette annonce de la banque mondiale s'inscrit dans la droite ligne de ses obligations et missions surtout que cette institution financière multi-latérale est connue et reconnue pour sa contribution manifeste dans le drame que subissent les pays du sud  en terme d’endettements financiers devenus goulot d’étranglement depuis la création de cette institution.
Dites-nous,  quel est le pays qui a pu se développer avec des financements contractés auprès de la banque mondiale. ?
Il convient de rappeler qu’en ce qui concerne le  Tchad,  cette  institution financière faisait partie du consortium des  bailleurs de fonds mobilisés pour l’exploitation du pétrole de Doba.
Mais 22 ans aprés l’exploitation du pétrole de cette région méridionale, que faut-il retenir en terme de développement de structures socio-économiques ? Pas d’écoles ni des hôpitaux répondant aux normes scientifiques et sanitaires.
C’est pourquoi les observateurs les plus éclairés et prévenus n’accordent pas d’intérêt à cette annonce de fanfare de la part de cette institution multilatérale qui milite pour le sous-développement au détriment des pays dont elle est censée accompagner dans leurs visions de développement.
Aussi, faut-il souligner qu’au nez et à la barbe de la banque mondiale que les clauses visant à préserver les revenus de 5% destinés aux générations futures,  ont été résiliées s en 2006 par le régime du défunt Idriss Deby Itno ce qui lui a permis de militariser le pays à des fins de protection de son pouvoir absolu ad vitam æternam.
Aujourd’hui, ni la banque mondiale ou autre institution financière à vocation multilatérale ne  peut nous convaincre dans son approche de bonne gouvernance et de développement de nos États.
Il faut que les thuriféraires du pouvoir actuel sachent raison garder et révisent leurs ambitions euphoriques.