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Billet de blog 1 septembre 2025

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C'était pareil avant.

Certaines choses sont immuables. Ainsi la rentrée scolaire... la vraie, s'entend. Celle d'une semaine avant la chute du premier ministre, sur un trottoir détrempé recouvert des feuilles traîtresses de ces misérables robiniers faux-acacias.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

On pourrait croire gratuite cette allusion botanique dès le chapô. Faux aussi! Rien n'est gratuit sur ce blog de détraqué, en quête de respectabilité sociale (mais surtout d'argent).

Dans la cour de l'école de mon entrée en maternelle, voici 69 ans, trônait un marronnier. Celui autour duquel, nous les chtiots et chtiotes, buvions le lait de Mendès-France trait de frais. Pas Mendès, mais la vache mise en demeure de collaborer avec l'alors-Président du Conseil, agitateur depuis 1954.

Ici une amusante digression... si si vraiment, partez pas tout de suite. C'est cinq ans plus tard, dans une campagne à ce point reculée que la mer n'était pas visible, que Fañchig le loustic (c'était bibi, en costarmoricain... en bon françois, c'est François comme tout le monde) parti un pot à lait à la main, revenait de la ferme avec un coup de cidre dans le nez.

Ceci pour corroborer la pertinence de la mesure sus-évoquée (soit un verre quotidien), destinée à lutter contre... je te le donne en billet de mille, Emile... l'alcoolisme des enfants! Non pas de leur fait, mais de celui de ces bourrins de paysans détournant la descendance des marins-pêcheurs du droit chemin, dans une montée euphorique de trois sinueux kilomètres.

Le marronnier, donc... faux lui aussi (on s'illusionne souvent sur la franchise des arbres), mais contrefacteur du châtaignier. Celui de la cour de récré de ma dernière chtiote à découvrir la publique et républicaine école. Je peux me tromper, mais il semble bien qu'il ait parcouru tout seul 500 kilomètres environ, en sept décennies. J'en reconnais le moindre noeud, le moindre gland fruit, et jusqu'à son implantation dans le bitume défoncé.

Précision utile : je ne juge que sur photo. Les parents précédés de leurs très smart phones sont autorisés dans l'enceinte, mais pas les grands-darons boomers mi-moyens (welters, si on va par là), et anciennement alcooliques. 

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