Ce postulat est un peu abrupt, certes. Surtout quand on le lit (ou pire, l'entend... ou encore pire, l'écrit) pour la première fois. Rassurons-nous, le gouvernement a l'intention d'être en train de se préparer à faire consensus sur la méthodologie à appliquer pour informer le.la cochon.ne de con.ne.sommateur.e-tributeur.e de ce qui l'attend. Rassurez-vous, je ne parle pas ainsi normalement...
Vu comme ça, ça a l'air un tantinet brouillon. Vu de Genève, il y a forcément une explication plausible, dans la mesure où les Suisses ne sont pas concernés. Vu par Le Maire, on n'y comprend goutte. Mais moi qui suis pauvre et con et vice versa, je ris surtout par la force d'une benête habitude. Aussi jaune que le plumage d'un huîtrier-pie actuellement résident du bassin d'Arcachon, en fait (c'est une image conchylicollatérale)...
L'une des réussites les plus éclatantes du quinquennat et demi est indéniablement la paupérisation de notre société. No problem = pas d'lézard, c'était le projet. Car c'est uniquement à ce compte que notre fière nation obtient des AAA ou au pire des AA avec une jolie perspective en 3D, dont la fonction est primordiale dans la marche du monde.
Nonobstant, je me demande si ma nouvelle retraite sera shrink. A savoir, si sa revalorisation annoncée au 1er janvier (aaaarghh ! cinq jours déjà) s'accouple avec sa dévalorisation non annoncée au 1er décembre. D'accord, c'est bassement matérialiste et horriblement égocentrique. En plus d'être hautement contestable d'un point de vue novéconomiste, mais j'm'en fous. En 2023, je m'étais relativement habitué à mon nouveau et confortable revenu mensuel de 1205 roros et des poussières.
Or et patatras (je suis poli), cadeau de Noël empoissonné avec 3 mois d'avance : 13 de moins, soit une rechute sous le seuil fatidique des 1200 balles synonymes de ruisselante opulence. Mes conseillers occultes, que je cite sous réserve d'anonymat, m'ont recommandé de voir du côté de chez Mamutu. Qui me gonfle déjà avec d'aussi intéressantes perspectives d'avenir qu'une chouette garantie obsèques... au fallacieux prétexte d'une septuagénarité récente. Donc basta!
Bon, pas d'énervement superfétatoire. Tailler dans le lard des couches sociales inférieures, afin d'engraisser celui des couches über alles... la recette est connue, désormais universelle, et admise par le plus grand nombre. Y compris un quasi lumpen prol' reprenant à son compte les préceptes du capitalisme immarcescible.
Pour autant, ne voyons pas tout en noir. Notre actuelle position sociale à toustes est modulable, dans une méritocratie. Rien ne s'oppose à ce que l'individu à quatre pattes se mette à genoux dans un futur proche, l'Evolution nous réservant parfois de ces surprises !