(communiqué)
La tristesse ressentie à l'idée de la démission prochaine de Jean Castex ne doit pas nous abattre. Car les cinq années à venir seront, comme les précédentes, celles du changement statique. Il serait dommage que l'exaltation du soir du 24 avril n'ait pas de prolongement, alors que tous les voyants sont au vert. Après tout, eux aussi ont le droit à des congés à la campagne et la retraite des roussis.
Trouver un premier ministre à la hauteur de leurs prédictions sera la première tâche, afin de mettre en oeuvre le programme qui... heu... a fédéré citoyennes françaises et citoyens français face au danger représenté par... hem... tous les autres.
Soyons serins, et serines. Les candidatures se bousculent au sautent par-dessus le portillon, sans s'exempter de ce qui aura été la marque indélébile du quinquennat écoulé : la moralisation de la vie politique. Nombre de nos marcheurs et marcheuses, jeunes et enthousiastes, comme de nos détracteurs passés désormais lucides, vieux et blasés, postulent d'une égale détermination à la fonction de chef de l'exécution... pardon... tif.
La dernière en date, présidente déléguée de notre groupe à l'Assemblée, réunit en sus de sa pertinence vestimentaire, toutes les qualités de gestion et d'équité inhérentes à sa formation. N'anticipons pas toutefois. Le président de la République des riches choisira en son âme et conscience, et respect de l'âme et de la conscience de ceux qui l'ont reconduit voilà six jours, mon dieu que le temps passe, au pied de la Tour Eiffel.
Mais en premier lieu, faisons table rase du projet de 2016.
Notre guide n'était alors qu'un adolescent en pleine mue révolutionnaire, idéaliste et fougueux, qui a bien mûri depuis, n'en prenons pour preuve que son expression vocale qui ne déraille plus mais bien au contraire sait se caler fermement sur la voie s'étendant à perte de vue en direction d'horizons chantants qui procureront à chacun et chacune la félicité rrrrrhh zzzzz rrrrrrhhh pffffloutch... ... ...
(Félix le Chat et Bibi le Caméléon)