Un essai très subjectif sur les relations entre l'art et la société au 21ème siècle, un prétexte à en parler, à être d'accord, à être en total désaccord, à débattre, à replacer la question au centre des débats sur l'avenir d'une société en voie de déshumanisation. Une incitation à agir, aussi. Une provocation au sens étymologique du mot.
Bref, une humble contribution à la prise de conscience et à la compréhension du rôle vraiment politique (au sens grec) que doit absolument tenir le geste artistique dans une collectivité humaine qui ne veut pas devenir folle.
Le texte traverse les champs à vive allure, divague, passe d'un registre à l'autre sans prévenir et dialogue avec les images fortes du grand plasticien et imagier Olivier Perrot. En attendant le 5 septembre, on peut dès maintenant commander l'ouvrage en prévente (-25%) sur le site des éditions Parole.
Voici ce que dit l'éditeur des raisons qui l'ont poussé à le publier :
Juste un mot
La révolution du sensible
(Relations entre l’art et la société au 21e siècle)
« Parler d’art et du vivant, voilà l’objet de cet essai de Nicolas Roméas. Ce livre, c’est un chantier, un magnifique chantier. D’ailleurs, le tout premier titre était En travaux. C’est dire combien écrire sur l’art n’est pas figé, comme ne l’est pas, non plus, écrire sur le vivant.
Car c’est bien de ça qu’il s’agit, du geste artistique dans le vivant. De celui qui écoute, questionne, honore, joue avec, traduit, transforme, transcende… Celui qui existe depuis la nuit des temps, caché ou révélé.
Fort de son parcours, Nicolas Roméas a arpenté les routes, découvert et multiplié les rencontres fondatrices avec des artistes, des philosophes, des hommes et des femmes de réflexion et d’action.
Des grandes avenues citadines aux quartiers isolés, des nationales aux chemins de traverse, ce livre partage des surprises glorieuses, des rendez-vous improbables, des rapprochements inattendus, des rencontres fondamentales, et pose un regard, à la fois tendre et acéré sur l’art dans notre société. Sur l’art vivant. Sur l’humain.
Comme si l’art était le premier fondement de toute société humaine.
Écrit comme un long poème en prose, cet essai se joue des codes journalistiques ou scientifiques. À l’adresse de tous, avec l’intime conviction de devoir partager pour encore mieux questionner, pour mieux construire.
 
    Il faut ouvrir ce livre et oser les premières pages pour comprendre que l’écriture nous entraîne dans des recoins où on ne savait pas qu’on pouvait aller, nous, les spectateurs, les lecteurs, les non-initiés à l’art, mais aussi, nous les artistes qui ne savons pas toujours où nous mène l’art que nous pratiquons.
Il faut lire les pages suivantes pour entendre les poétiques et politiques interrogations de Nicolas Roméas qui parlent de chacun en tant qu’humain riche de sensibilité, de celle qui nous parle de tous et nous permet d’ouvrir les yeux et le reste, sur notre monde.
Il faut poursuivre encore pour apprécier et désirer aller encore plus loin.
Aucun effort à faire, on tourne les pages, on se laisse convaincre – ou non- mais la question n’est pas là, parce qu’au fur et à mesure, notre discernement s’affine, notre curiosité s’affirme, notre sensibilité bouillonne.
Alors, oui, ce livre est pour chacun.
"Le geste artistique, en créant des langages irrationnels, est chez nous, aujourd’hui, l’ultime témoin actif d’un processus qui doit s’appliquer à l’ensemble de la vie. Il témoigne de l’indispensable incompréhension de certaines choses, de la nécessité de préserver l’inconnu, c’est-à-dire, si le mot n’était pas presque inutilisable, d’une relation sacrée à ce qui existe à nos yeux et pourtant nous échappe."»
 
                 
             
            