Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Si vous vous désolez de ne rien lire ou de ne rien entendre qui sortirait de l'esprit fécond de B.H.L pendant plus de sept jours, jetez donc un coup d'oeil au magazine Le Point qui publie chaque semaine une de ses chroniques dans le style qu'on lui connaît et qui ferait passer un poème de Victor Hugo pour un haïku japonais. Dernièrement, il déplorait à grandes phrases la position critique de Claude Lanzmann à l'égard de l'engagement français en Lybie - Comment toi, Claude, mon ami... etc... / l'homme qui a réalisé Shoah...etc... Mais à propos du Point, deux mots. Le même numéro nous y présentait un dossier sur Ceux qui ruinent la France. Entre autres, les dockers et les intermittents. Ce que j'ai été et ce que je suis. Alors, si les types qui ont l'air de se vanter de leur enquête comme des poules qui auraient trouvé des clefs à molette ou inventé le fil à couper le beurre s'étaient levés pendant des années à quatre heures du matin pour être à l'embauche à cinq, s'ils avaient traversé tout ce qu'il faut traverser de difficultés pour vivre décemment de son art aujourd'hui et s'ils voyaient le montant total des impôts que j'ai payé depuis trente-trois ans, ils se diraient peut-être que tout n'est pas aussi simple qu'on veut bien le croire dans leurs bureaux climatisés. Mais bref. Pour en revenir à ce billet de Bernard-Henry, un dessin humoristique aperçu quelques jours plus tard m'a mis en joie. On y voit deux insurgés lybiens accroupis derrière un pan de mur, pistolets mitrailleurs entre les genoux, en pause. L'un dit à l'autre: On est foutus. B.H.L a rompu avec Lanzmann.
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