Pourquoi tant de gens claquent leurs portes ? Parmi nos gestes quotidiens les plus banals, nombreux sont ceux dont il me semble percevoir la cause ou l'objectif. Mettre un pied devant l'autre (pour marcher), se curer le nez avec les doigts, se gratter la tête sans ôter son chapeau ou les fesses sans tomber son pantalon, lire aux cabinets, etc.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Pourquoi tant de gens claquent leurs portes ? Parmi nos gestes quotidiens les plus banals, nombreux sont ceux dont il me semble percevoir la cause ou l'objectif. Mettre un pied devant l'autre (pour marcher), se curer le nez avec les doigts, se gratter la tête sans ôter son chapeau ou les fesses sans tomber son pantalon, lire aux cabinets, etc. Mais claquer une porte, qu'est-ce que cela signifie ? Au sens figuré, nous le savons. Mettre un terme à une situation difficile, pénible. Mais au sens propre, ça fait du bruit. Une déflagration généralement tout aussi pénible que la situation que l'on souhaite voir s'achever quand on "claque la porte". Mais cette déflagration, est-ce que la personne qui l'émet l'entend ? Si oui, est-ce qu'elle se doute que d'autres l'entendent aussi ? Au nombre de portes que j'entends claquer partout à longueur de journées, je crains bien que non. Peut-être que notre perception du monde extérieur se limite parfois à l'enveloppe invisible qui nous sépare les uns des autres. Vu le nombre de gens qui se cognent dans mes baluchons lorsque je les croise dans la rue, c'est possible...
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.