Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Je ne sais si la pauvreté croît ou si les gens de la rue sont de plus en plus livrés à eux-mêmes, mais les situations que nous vivons maintenant chaque jour sont vraiment stupéfiantes. Ce matin, dans le parking de la gare Saint-Charles de Marseille, de l'autre côté du grillage derrière lequel je venais de garer une voiture, une famille était installée dans une cabane de cartons - parents et trois enfants. Une heure plus tard, sur une place ombragée du centre-ville, nous déjeunions de fort bonnes choses en terrasse d'une belle brasserie. Six mendiants sont venus s'asseoir devant nous au pied d'une fontaine. L'un d'eux, toxicomane en manque, s'est mis à ramper sur le dos en râlant. De la petite centaine de clients, je n'ai vu personne le remarquer. Je note souvent ce type de situations sur ce blog. Il y en a tellement. Comment ne pas les voir, ne pas le dire, ne pas chercher à en parler. La semaine dernière, un manifestant israélien contre la vie chère disait que si des gens qui travaillent n'ont plus la possibilité de se nourrir et de se loger correctement, c'est qu'il y a un problème. C'est vrai.
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