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Billet de blog 24 mai 2011

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Lundi 9 mai, Pourquoi (et comment) remuer la merde ?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Un jour, j'ai rencontré une néo-zélandaise, débarquée à Paris depuis peu et dont le plus long voyage dans le sud de la France s'était limité à la forêt de Fontainebleau. Sans savoir que je suis corse, elle avait voulu me prévenir des dangers du racisme en Corse. La semaine dernière, au travail, une amie qui n'a jamais suivi un match de football de sa vie et qui ne savait pas qui est vraiment Laurent Blanc m'a parlé des "propos racistes" qu'il a tenu "dernièrement". Dans les deux cas, sans vouloir prétendre donner des leçons mais par la lecture que je peux avoir de ces questions via ma perception (pour le foot, j'ai commencé à y aller en poussette) et mes lectures (notamment de Mediapart), j'ai essayé de leur exposer mon point de vue. Mais rien à faire. Quelque chose du genre "Pas de fumée sans feu" semblait bien imprimé en chacune d'elle. Ce matin (24/05), Le Parisien se demande en première page si la France "a vraiment besoin d'immigrés". Et ainsi de suite. Depuis quand je ne sais pas, mais il ne se passe plus une semaine sans qu'une révélation fracassante vienne nous exciter les neurones et nous faire parler, le plus souvent, de sujets dont nous n'avons finalement qu'une vague idée. En matière de racisme, on pourrait appeler ça remuer la merde.

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