Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Un enfant vient de naître à Ajaccio. Son papa est originaire de Metz, sa maman de Lille. Comment voient-ils l'avenir de leur garçon ? Ils trouvent la Corse "assez idéale pour un bébé jusqu'à l'âge de deux ans" - "soleil, plage... " bref, la nature - beaucoup moins pour la suite. Ce qui leur fait peur c'est "qu'il devienne un petit ajaccien". Pourquoi cette crainte ? Parce que le cliché qui caractérise l'éducation de l'enfant en Corse, c'est le gâtisme. On peut en effet observer assez facilement ici à Ajaccio bon nombre de comportements infantiles chez beaucoup d'enfants, d'adolescents et, bien sûr, d'adultes. Dans les façons de parler, de bouger... et donc de penser. Ce couple réfléchit à sa future installation - Marseille ? Paris ? La société corse d'aujourd'hui peut donc faire peur au point d'imaginer d'élever un enfant loin d'elle. De l'en protéger. Il y a bien sûr l'inverse. Des couples nouvellement installés qui ne jurent que par la Corse pour eux et leurs enfants - la fameuse "qualité de vie ajaccienne". Mais ça revient un peu au même. Dans les deux cas, on se fie aux apparences. Ces situations me font penser à d'autres, ailleurs. On émigre massivement dans un quartier ou une ville où le logement est abordable, on y a une jolie maison et un petit jardin et après, au moment de scolariser les enfants -ANGOISSE ! Des noirs, des arabes, des pauvres ! Comment faire ? Pas de réponse bien sûr, pas de recette mais alors quoi. Juste une question peut-être: Dans le fond, en ces circonstances, à quoi pensons-nous ?
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