Appel à boycott des produits israéliens, le mouvement s'étend, la presse s'en fait l'écho
Le cap des 7500 signatures a été dépassé et de nouvelles iniitiatives apparaissent. La fronde judiciaire initiée par les propos de Manuel Valls, Harlem Désir et d'autres n'est pas prêt de retomber.
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La publication d'une dépêche AFP dans le figaro.fr donne l'occasion de rappeler l'acharnement judiciaire dont les militants font l'objet et de réfuter les accusations qui leur sont faites. "Ces derniers mois, le Premier ministre Manuel Valls a condamné à plusieurs reprises les campagnes du mouvement BDS, qui s'inscrivent selon lui dans un "climat nauséabond". "Les récentes déclarations de Manuel Valls participent de la criminalisation de l'action citoyenne, alors que nous menons campagne contre toute forme de racisme, contre l'antisémitisme et l'islamophobie", a précisé Imen Habib, coordinatrice de la campagne BDS France.
L'appel à boycott des produits israéliens s'étend ; au rythme d'entrée des nouvelles signatures, le chiffre de 10 000 devrait être rapidement atteint.
Parallèlement, les initiatives se développent. Un appel en faveur, cette fois-ci, du droit au boycott a été lancé. Un droit qui relève, dans un pays démocratique, de la liberté d'expression laquelle inclut la possibilité de critiquer - sans être stigmatisé et menacé de mesures judiciaires - un pays créé avec le soutien de l'ONU mais qui viole quotidiennent les engagements pris lors de sa création, le droit humanitaire et le droit international