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Billet de blog 18 mai 2014

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Les travailleurs-esclaves de l'Italie centrale: un reportage-choc du Manifesto.

L'article est paru le 15 mai sur Il manifesto. Il fait suite à un dossier accablant paru sur le site In migrazione. Angelo Mastrandrea décrit une communauté sikh de plusieurs dizaines de milliers de personnes, dans la province de Latina au sud de Rome, réduite à la condition d'esclaves dans les exploitations agricoles des anciens Marais pontins: des journées de 12 à 14 heures de travail, des semaines de travail de sept jours, un salaire ne dépassant pas les 4 euros de l'heure, des allers-retours en bicyclette été comme hiver sur des routes mal éclairées à l'origine de nombreux accidents, des ouvriers détroussés ou devant supporter des retards de paiement de plus de six mois, et pour supporter fatigues et douleurs, un trafic orchestré par les contremaîtres italiens, les "caporaux", associant opiacés et amphétamines.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L'article est paru le 15 mai sur Il manifesto. Il fait suite à un dossier accablant paru sur le site In migrazioneAngelo Mastrandrea décrit une communauté sikh de plusieurs dizaines de milliers de personnes, dans la province de Latina au sud de Rome, réduite à la condition d'esclaves dans les exploitations agricoles des anciens Marais pontins: des journées de 12 à 14 heures de travail, des semaines de travail de sept jours, un salaire ne dépassant pas les 4 euros de l'heure, des allers-retours en bicyclette été comme hiver sur des routes mal éclairées à l'origine de nombreux accidents, des ouvriers détroussés ou devant supporter des retards de paiement de plus de six mois, et pour supporter fatigues et douleurs, un trafic orchestré par les contremaîtres italiens, les "caporaux", associant opiacés et amphétamines.

Le reportage a déclenché dans la demi-journée quatre questions parlementaires, venues des rangs du Parti démocrate et de SEL -Gauche Écologie et Liberté. D'autres médias se sont à leur tour intéressés à cette situation qui n'est malheureusement pas nouvelle, et en rien unique si l'on en croit les nombreuses enquêtes de l'auteur, spécialiste du sud italien.

Pour aller plus loin:

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