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Billet de blog 7 mars 2019

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Dire ce qu'on fait.

Emmanuel Macron parle beaucoup de ce qu'il fera et de ce qu'il a fait mais n'aime pas parler de ce qu'il fait – ou ne fait pas. Comme par exemple pour cette Française otage depuis deux ans d'un groupe criminel au Mali, Sophie Pétronin.

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Publié originellement le 25 novembre 2018 à 09:04
Rien de nouveau en ce 7 mars 2019.

Il importe autant, il importe plus de dire ce qu'on fait que de faire ce qu'on dit. De toute manière, on ne fait jamais ce qu'on dit parce ce qu'on dit précède ce qu'on fait, et qu'on ne fait jamais ce qu'on prévoit de faire. Ce qu'on dit de ce qu'on fait concerne le passé et là, soit c'est vrai soit c'est faux.

Cette considération découle de ce que je viens d'entendre sur France Culture, ce 25 novembre 2018, journal de 9h, ce que dit une personne directement concernée, Sébastien Chadaud-Pétronin, le fils de l'otage française actuellement détenue par un groupe “islamiste” (en fait un groupe mafieux), Sophie Pétronin, qui demande au président de la République cette chose simple, dire ce qu'il fait, ce que son administration fait concernant cette affaire : négocie-t-il la libération de l'otage ou a-t-il décidé son sacrifice ? Et en ce cas, pourquoi. Il ne lui demande pas de négocier mais de dire si oui ou non il négocie et si c'est non, pour quel motif de valeur supérieure à la préservation de la vie d'une femme dont il est garant de la sécurité le fait-il.

Je suis comme lui, car même si je ne suis pas son parent je me sens aussi directement concerné par cette question: je me demande ce qui pourrait être supérieur à cela, tout faire pour tenter sauver un semblable, d'autant si on est garant de sa sûreté.


Addendum en ce 7 mars 2019: j'ajoute qu'il ne me poserait pas de problèmes que la France paie pour sa libération, tant qu'à financer des gangsters, ça nous coûterait moins cher de financer ceux-là que ceux “au pouvoir” qui sont censés représenter leur peuple...

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