J'avais presque complètement oublié ce moment (bien que j'oublie peu, trop de mémoire même, disons que j'avais remisé tout ça dans un coin poussiéreux de cette mémoire) jusqu'à récemment. Faut dire, ça participait d'un projet quelque peu remisé, au titre générique «Passage en décembre», présenté ainsi en page d'accueil:
«Ce SGC ou CMS (système de gestion de contenu, content management system) est le point d'entrée – le nœud principal – d'un projet non encore effectif. Une première explication dans la page Passage en décembre.
J'en parle plus précisément dans d'autres pages, l'axe principal de ce projet est la responsabilité, son axe secondaire la responsabilité, ce qui implique que tout participant doit y être une personne».
Une personne, c'est-à-dire en l'occurrence une personne physique déterminée, pas d'anonymat en interne, chaque participant doit être connu par des moyens certains de détermination d'un individu. Le texte «Passage en décembre», précise le projet:
«Du lieu où il part [...], décembre est le temps du repos, le mois où a lieu le solstice d'hiver. Le nom de ce site est donc hautement symbolique, le moment de bascule d'un cycle annuel a un autre. Et symbolique du moment présent. Perceptivement, nous vivons une époque agitée, effectivement elle va vers le ralentissement, l'immobilité, le repos».
Ça reste exact, même en ce lundi 12 août 2024 vers 1h30, en pleine canicule pour Ma Pomme et pas mal d'Européens. Tout est symbolique donc tout est éminemment réel dans ce projet, car quoi de plus réel pour un humain que le symbolique, cette chose intangible qui relie chaque humain à chaque humain et à toute l'humanité? Symboliques en premier le projet et les noms de ses quatre parties:
Passage en décembre
Fruits de saison
Fruits de saison, la récolte
Les froids, les bouillants, les tièdes
En explorant les blogs et éditions locaux que j'ai créés en tant que Ma Pomme (que “Olivier Hammam”, mon nom d'abonné principal qui est aussi, par hasard – un hasard dirigé bien sûr –, mon nom d'état-civil) ou sous d'autres noms d'abonnés, qui par un hasard tout aussi dirigé sont les noms d'état-civil d'autres membres de ma famille, j'ai retrouvé une série de billets numérotés qui me paraissent très significatifs par leurs titres et leurs introductions, et que je vais publier sur ce blog en tant que base de ce projet. En voici donc les titres et les brèves introduction:
5. Les apparences sont trompeuses...
...raison pourquoi il vaut mieux croire que l'habit fait le moine, sans pour cela être crédule.
4. Que sais-je de la réalité?
Ce que j'en vois et qu'on m'en dit. J'en vois peu, on m'en dit peu. Comment alors en savoir plus que ce que j'en vois et qu'on m'en dit?
3 - La fiction EST la réalité.
Ou aussi bien: la réalité EST la fiction. Pour autant que ça soit différent: quand on met le signe égal entre deux mots, peu importe l'ordre: «fiction = réalité» vaut «réalité = fiction» – ceci est cela DONC cela est ceci. L'humain est un animal DONC l'animal est un humain.
2. Piège des mots, piège des pensées.
Il faut éviter de croire, ça permet d'acquérir du discernement.
1. Réseau, convergence, participation.
Pour agir sur un large espace avec une large population, on doit construire un réseau qui relie les participants quel que soit leur éloignement, ce qui permettra la convergence entre participants et une participation facilitée. Exemple concret, ce blog comme premier point d'un réseau.
Reste à construire le point zéro, le nœud initial qui sera le point de départ mais en aucun cas le point central de ce réseau, car dans un réseau qualifiable de démocratique il n'y a ni centre ni périphérie, tous les nœuds et tous les liens sont égaux.
Je ne désespère pas que les choses se mettent en place d'ici le 15 août 2024 pour une raison circonstancielle, je réside actuellement dans une ville que l'on a nommée Sainte-Marie, donc ça serait amusant qu'un projet y démarre sérieusement à cette date. Je suis une personne pleine d'espoir et même si mes espérances sont assez régulièrement déçues ça ne me change pas. Je ne suis pas certain que l'adage «l'espoir fait vivre» soit très exact mais en revanche son opposé, «le désespoir fait mourir», est souvent exact, donc, aimant vivre je me garde de tout désespoir...