Une fiction.
Que sais-je de la réalité? Fort peu de choses. Je traite certaines personnes de cons, d'autres de salauds, à partir de peu d'indices. Ce n'est pas très sérieux, de mon point de vue. Et en plus, c'est insultant. Prenez Laurent Joffrin par exemple: il est probablement aussi peu informé sur la réalité que moi mais au moins il est prudent. Eh! Ce n'est pas parce qu'une personne prétend avoir agi comme un salaud qu'il faut la croire, c'est même un de mes préceptes, rien ne peut être réputé vrai qui ne soit vérifié. Il est donc de bonne pratique de ne pas condamner avant d'avoir jugé. Ou aussi, mon assertion selon laquelle j'aurais été censuré: vous avez pu lire le “commentaire” supprimé, et bien, je l'estime assez insultant et péremptoire, monsieur Je-Sais-Tout explique la vie à un imbécile patenté. Franchement, un commentaire pareil dans un de mes billets, si j'étais une personne sensible et émotive, je le prendrais assez mal et le sucrerais. Je ne suis pas ce genre de personne donc, à l'instar d'un vulgaire Liguard du LOL, insulter quelqu'un me semble de peu de conséquences. Et bien non, j'ai tort, on n'insulte pas impunément. Je viens d'envoyer à cette personne un message ou je présente mes excuse, mais comme je le lui écris, sous le titre «Un salaud présente ses excuses»,
«Le salaud c'est moi bien sûr. Et quand un salaud présente ses excuses, c'est toujours trop tard. Parce que sa saloperie, il l'a commise, et cela c'est irréparable [...]. Un salaud qui se pare des vertus du bon sens et de la raison. Voilà, c'est irréparable, je vous ai insulté, probablement blessé, parce que je prends mon cas pour une généralité et comme j'ai une sensibilité émotionnelle assez basse, je crois qu'il en va ainsi pour tout le monde».
Réparer l'irréparable. Quel imbécile. C'est trop tard.