Sept mois de grève des femmes de chambre aux Hôtels Campanile et Première classe de Pont de Suresnes
Bas salaires, cadences insoutenables, licenciements abusifs
Sept mois de grève des femmes de chambre aux Hôtels Campanile et Première classe de Pont de Suresnes.
Bas salaires, heures supplémentaires non payées, cadences insoutenables.
La direction refuse de négocier.
Les femmes ont obtenu pour la plupart, après 1945, des droits sociaux dérivés de ceux du conjoint. L'accès à l'autonomie et la constitution de droits propres a, depuis lors, rencontré des limites, car beaucoup sont dans l'emploi précaire. Les récentes réformes de l’assurance chômage et des minima sociaux constituent une nouvelle atteinte grave à leur autonomie.
Les femmes luttent depuis plusieurs décennies pour obtenir leur indépendance financière grâce à l’accès à des emplois de qualité, une autonomie dans leur action politique face au patriarcat. La lutte contre les régressions au niveau de l’assurance chômage, de la protection sociale et des services publics est devenue pour elles décisive.