origine du virus et de la folie liberticide

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Billet de blog 5 mars 2024

origine du virus et de la folie liberticide

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Alerte sur le « Beyfortus » : Un nouveau vaccin pour les nourrissons ?

La santé de nos enfants est peut-être en jeu, pourquoi ne pas appliquer le principe de prudence ? « Allons-nous devoir piquer une 12e fois nos bébés ? ». Le gouvernement – après le Gardasil anti-papillomavirus pour les collégiens - souhaite qu’un nouveau “médicament” contre la bronchiolite soit inoculé à tous les nouveau-nés, chaque hiver, et propose de l’administrer déjà à la maternité.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Lorsque que du jour au lendemain, les bébés français avaient dû recevoir 11 vaccins obligatoires pour les nourrissons jusqu’à 12 mois, je m’étais inquiété. Alors, en recevant cette alerte information de Neo santé, aussi :

« Allons-nous devoir piquer une 12e fois nos bébés ? ». De quoi s’agit-il ?

Le gouvernement – après le Gardasil anti-papillomavirus pour les collégiens - souhaite qu’un nouveau “médicament” contre la bronchiolite soit inoculé à tous les nouveau-nés, chaque hiver, et propose de l’administrer déjà à la maternité. Depuis septembre 2023, c’est déjà le cas pour certains bébés puisque de plus en plus de parents se laissent déjà convaincre. Mais leur consentement est-il éclairé ?

C’est pour apporter une information complémentaire que cet écrit se propose de synthétiser différents articles déjà parus.

La santé de nos enfants est peut-être en jeu, pourquoi ne pas appliquer le principe de prudence ?

De quoi parle-t-on ? Du «  Beyfortus » : un médicament ? Un vaccin ? Les médecins hésitent eux-mêmes à le définir. On sait que c’est une “technologie basée sur les anticorps”. Mais peu de choses d’autres. Cela ne vous rappelle-t-il rien ?

Et sa composition reste mystérieuse. L’anticorps utilisé est produit dans des cellules d’ovaires de hamsters chinois par la technologie de l’ADN recombinant”, et le médicament contient des substances inconnues.

Plus inquiétant encore, une nouvelle fois, il semble que le rapport bénéfices/risques ait été, complètement oublié par nos autorités. Car il y a en effet des révélations inquiétantes et des doutes sur son efficacité. La Haute Autorité de Santé, elle-même, reconnaîtrait que ce traitement ne présenterait aucun avantage médical par rapport au traitement actuel existant. Et l’Agence Américaine de Santé signale 15 décès lors des essais (non imputés au médicament).

Rappelons tout d’abord ce qu’est la bronchiolite.

La bronchiolite – dû au VRS, le virus respiratoire syncytial --. est une infection des poumons qui toucherait en moyenne 30% des enfants de moins de 2 ans en France. Et ce ne sont que 2 à 3% des enfants en dessous d'une année qui termineraient à l'hôpital. Le gouvernement l’admet lui-même : c’est une maladie bénigne “qui guérit spontanément dans la majorité des cas. En 2009, la mortalité chez les moins de 1 an avait été de 0.0026% (environ 20 morts par an).

Alors pourquoi tant d’empressement à promouvoir le «  Beyfortus » ?

 RAISON n°1 : Désengorger les services de pédiatrie pour éviter la reproduction de la crise de 2022

Au pic d’une « épidémie », c’est 70% des lits infantiles qui sont occupés par des bronchiolites. Cela   fragiliserait le système de santé.  Mais là où on relève une incohérence, c’est que dans son avis sur ce nouveau traitement, la Haute Autorité de Santé (HAS) considère qu’il n’aiderait pas à réduire le nombre d’hospitalisation. Et puis le nombre de doses achetées pour l’instant.

ne permettrait pas de couvrir les besoins pour prévenir une épidémie.

RAISON n°2 : Remplacer le traitement classique - Le palivizumab (Synagis ) -  qui serait moins efficace

Pourtant, La HAS reconnaît que le nouveau traitement n’aurait pas réellement  prouvé son efficacité et ne présenterait pas de véritable avantage médical par rapport au traitement existant .

RAISON n°3 : Remplacer le traitement classique car ce traitement serait moins risqué

Pourtant, parmi les trois études cliniques sur lesquelles se base l’autorisation du nouveau médicament, l’une d’elles23 a conclu à des effets secondaires graves et 3 décès dans le groupe traité avec ce nouveau produit contre… 0 dans le groupe placebo ;

Ce nouveau traitement aurait causé statistiquement plus de morts en trois essais (15 décès sur 4500 cas) que la bronchiolite en une année en France (2,6 décès sur 100’000 cas).

Dans un monde cohérent, un tel traitement serait-il autorisé ?

D’autant que les études ont été bâclées car le Beyfortus - développé conjointement par Sanofi et AstraZeneca - a bénéficié de la voie royale de l’évaluation en mode accéléré. Cela ne vous rappelle-t-il encore rien ?

Or, la Commission de Transparence de la HAS a révélé un problème flagrant dans les essais cliniques de ce nouveau traitement. Les nouveau-nés ne forment qu'une très petite fraction des 4 500 bébés testés lors des essais cliniques. L'âge moyen varie entre 2,6 et 3,5 mois selon les groupes

Ainsi, la suggestion de vacciner les bébés à la maternité29, soit dès leur naissance, ne fait aucun sens : les deux essais cliniques n’ont quasiment pas testé cette tranche d’âge !

Pourtant, à la lecture d’une transcription de la réunion de la Commission Transparence on constate que les experts approuvent tranquillement l’injection de bébés de moins de 6 jours en l’absence de données de sécurité les concernant. La présidente de la SFP préconise une distribution des médicaments, idéalement faite en maternité pour que les enfants sortent immunisés et protégés dès les premiers jours (…). Et ceci est déjà appliqué …dans les heures qui suivent la naissance.

Or, Un bébé de six jours est totalement immature sur le plan immunitaire, il est évidemment beaucoup plus fragile qu’un nourrisson de six mois. Cela peut faire une différence de taille en matière d’effets indésirables.

Pour conclure, on pourrait donc dire que la Haute Autorité de Santé reconnaît que les essais n’ont pas apporté la preuve suffisante d’une réduction des hospitalisations, mais elle valide un médicament pour tous les nourrissons !

Pourquoi, alors, ne continue-ton pas à utiliser le traitement existant : le Synagis - également un anticorps monoclonal commercialisé par AstraZeneca – qui apportait déjà une protection contre la bronchiolite ?

Est-il complotiste de s’interroger sur l’intérêt d’Astraneca et de Sanofi – en échec sur les vaccins anti-Covid – à promouvoir ce médicament ? Premières questions, d’emblée :

  1. Le brevet de la molécule active du Synagis serait-il tombé dans le domaine public ?
  2. L’intérêt du nouveau médicament ne concerne-t-il que le domaine de la santé ?

Premier constat : dans les faits, le Synagis a toujours été réservé aux nourrissons à risque, soit environ 6000 bébés éligibles chaque année. Et le pack anti-bronchiolite coûtait alors très cher : 2000 € pour cinq injections nécessaires. Impossible de rembourser un tel traitement pour l’ensemble des bébés Le Beyfortus, lui, pourra être administré à tous. L’intérêt du Beyfortus réside donc déjà dans son mode d’administration - une injection pour cinq mois de protection – et dans son prix :  aux États-Unis : entre 300 $ et 500 $ (en France, top secret).

Un calcul peut être fait :

Pour le Synagis® : 6000 nourrissons x 2000 € pour 5 injections = 12 000 000 €, c’est le montant maximum du marché.

Pour le Beyfortus® : 750 000 nourrissons x 400 € (estimation) pour une seule injection = 300 000 000 € ! C’est le chiffre d’affaires annuel potentiel de ce nouveau traitement s’il était généralisé, dans le cadre d’une obligation thérapeutique préventive par exemple ou via un forcing promotionnel similaire à celui du Gardasil.

On comprend mieux l’intérêt pour AstraZeneca d’écraser son ancienne molécule au profit de la nouvelle version ! il peut représenter une bien meilleure opération encore que le Gardasil de Merck (deux injections (230 €) pour 850 000 enfants de 12 ans, cela donne 195 500 000 € par an, «seulement»).

Pour le gouvernement, quelle meilleure solution pour imposer le Beyfortus que de le faire avancer masqué !

L’industrie pharmaceutique a tout intérêt à ce que le Beyfortus® soit considéré comme un vaccin. Mais pour le ministère de la Santé – après l’épisode Covid et les « rumeurs » d’effets indésirables -  rappeler qu’il ne s’agit PAS d’un vaccin est cette fois-ci un élément clé du narratif :

: «Le Beyfortus® repose sur la technologie des anticorps, c’est-à-dire que l’on donne à l’organisme les outils pour se défendre, et est efficace sur plusieurs mois, à la différence de la vaccination qui présente la maladie à l’organisme pour l’entraîner à se défendre seul»

Dans le cas du Beyfortus®, on administre donc directement des anticorps anti-VRS, très similaires aux anticorps vaccinaux induits par un «vrai» vaccin anti-VRS ( ne viennent –ils pas ainsi d’admettre que  les vaccins contre la Covid n’en étaient effectivement pas, puisqu’ils ne présentaient pas la maladie à l’organisme).

« le flou est volontairement entretenu du point de vue de la qualification de ces nouveaux produits» rappelle Hélène Banoun. L’industrie aimerait qu’ils suivent plus ou moins la réglementation plus souple des vaccins, en vue d’éviter des essais cliniques complexes et longs. le Beyfortus® a été approuvé en urgence comme un vaccin aurait pu l’être»…

La scientifique qui a publié un article le 12 novembre 2023, sur le site de l’AIMSIB, démonte méthodiquement le bénéfice/risque du Beyfortus® à partir de trois essais cliniques ayant conduit à son autorisation de mise sur le marché. Elle explique aussi que l’injection généralisée peut avoir un effet contre-productif, sur le plan individuel ou collectif : risque de facilitation de l’affection, risque de sélection de souches résistantes et donc moins faciles à traiter. Elle reprend aussi les constatations de Christine Mackoi, observatrice aguerrie des données officielles de mortalité infantile et néonatale, qui fait état d’une hausse de la mortalité chez les nourrissons âgés de deux à six jours.

Affaire donc à suivre. Mais par simple mesure de prudence, pourquoi faire administrer aujourd’hui ce médicament à son bébé pour une maladie qui peut être soignée assez facilement. Sauf…s’il est rendu obligatoire !

(Ecrit reprenant principalement l’article de  Pryska Ducœurjoly dans Néo santé)

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