origine du virus et de la folie liberticide

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Billet de blog 15 juin 2023

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Une arme biologique ? Réponse d’un simple citoyen

David E.Martin est-il un gars « sérieux. Son propos peut-il être tenu comme tel ? Qui sert-il et avec quels objectifs ? Doit-on s’exclamer : chapeau bas l’artiste pour ton engagement pour l’humanité ou lui tirer dessus à bout portant pour complotisme viral ?

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 Une arme biologique ? Réponse d’un simple citoyen 

Quel devrait être la posture du citoyen qui cherche à se faire sa propre idée ? En premier lieu, il prend connaissance de l’information, se demande qui parle, de quelle place, et pour quelle finalité ?

En l’occurrence, David E. Martin est-il un gars « sérieux » ?

Son CV laisse peu de doutes quant à sa compétence à parler du sujet de sa conférence au Sumitt III. Depuis 1998 M-CAM a la possibilité de surveiller toutes les demandes de brevets associés aux coronavirus et aux financements liés. Certains de ses arguments peuvent être facilement vérifiés : les brevets mentionnés sont librement téléchargeables sur BLAST. Ensuite, pour analyser leur contenu et vérifier leur adéquation avec les propos tenus par Martin, il faut certaines compétences pointues.

David Martin est l’homme qui a osé intenter une action en justice contre la DARPA, « pour crimes contre l’humanité et terrorisme ». On peut imaginer qu’on ne défie pas le centre de recherche sur les armes bactériologiques de l’armée américaine sans avoir quelques arguments.

Qu’a-t-il à gagner à intenter de telles actions ? Pour servir qui et avec quels objectifs ?

Avant la pandémie, c’était une figure des médias mainstream (dont la chaîne Bloomberg, CNBC...). Il avait toutes les caractéristiques du parfait « mondialiste ». L’Etat américain l’avait même coopté. David Martin était devenu le plus assuré des spécialistes mondiaux des dépôts de brevets du type création de « chimères », émanant par exemple des centres de recherche militaire.

Ce monsieur a cependant décidé de ne plus jouer le jeu dans lequel il était un pion important. Il y a plus de dix ans, déjà au sein de l’Institution européenne, il avertissait , de l’extrême danger à autoriser, comme les USA le prônait, les dépôts de brevets sur des matériaux d’origine biologique.

Le 9 juillet 2021, il a franchi un pas de plus en se compromettant dans un écrit intitulé : une illusion fabriquée : le « nouveau » coronavirus n’a rien de nouveau, puis dans un entretien mené par l’avocat allemand Reiner Fuellmish - initiateur du procès dit “Nuremberg 2.0. cela lui a fait perdre son audience et de nombreuses relations professionnelles, et gagner l’étiquette de complotiste.

Oeuvre-t-il alors aujourd’hui pour l’humanité ?

Il a intitulé son intervention au Sumitt III : "L'orage qui gronde lorsque la voix de la raison est réduite au silence". De la crise sanitaire et de sa gestion, il dit qu’il s’agirait à ses yeux, d’une “guerre contre l’humanité, du fait de la bio-militarisation de la nature” contre elle, en dehors de toute éthique ; avec des conséquences désastreuses ». Il rajoute : nous devons nous poser la question de "Qui voulons-nous être ?"

Peut-on prendre son « orage qui gronde » pour le tonnerre qui doit nous réveiller  ?

David Martin stipule qu’en novembre 2019, Moderna dépose un brevet pour “un agent pathogène respiratoire”, qui n’est pas encore censé exister. Il nous dit aussi que Pfizer a utilisé la première fois la protéine spike en 1990 et a déposé son premier brevet pour un vaccin utilisant cette protéine en 2000.

Début 2020, ces deux firmes nous ont pourtant raconter de jolies « histoires » bien différentes.

En l’espace d’un weekend, Ugur Sahin – PDG de BioNtech -  a pu concevoir un vaccin contre Sars-CoV-2 - qui deviendra le vaccin Pfizer - à partir d’une nouvelle technique ANR basé sur la protéine spike. Du côté de Moderna, son PDG Stéphane Bancel, a dit que c’est en téléchargeant la séquence génétique du « nouveau » virus que sa firme a pu établir les bases d’un futur vaccin en un seul jour le 12 janvier 2020.

Qui faut-il croire ?

Bien que basé sur des sources scientifiques, l’argumentaire plaidant pour le mensonge de ces firmes, et pour une bio-militarisation intentionnelle d’un virus, comporte cependant certaines incohérences ; n’offre pas toutes les clefs au problème ; soulève encore bien des questions.

Que la DARPA ait financé les recherches de l’UNC et de Moderna, c’est un fait facile à démontrer. Que le coronavirus ait été identifié comme un agent pathogène pouvant être utilisé à des fins militaires, cela ne fait aucun doute.

Une étude publiée en ligne le 30 juillet 2004 par Stephen G Weber , Dr, a, * Ed Bottei , c Richard Cook , b et Michael O'Connor, intitulé « SRAS, infections émergentes et préparation au bioterrorisme » démontre  que le coronavirus associé au SRAS découvert en 2002, présente plusieurs caractéristiques qui pourraient être particulièrement attrayantes pour ceux qui recherchent une arme biologique.

« L'agent pathogène du SRAS est très contagieux. Si le SRAS était libéré au sein d'une population sensible, il pourrait proliférer largement avant que les mesures de confinement ne soient mises en œuvre. Le taux de mortalité dû au SRAS lors de l'épidémie de 2002-2003 a dépassé 40 % chez les personnes âgées et affaiblies. Contrairement à la variole, l'accès au coronavirus du SRAS n'est pas fortement restreint ; il est concevable que le virus puisse être obtenu à partir de la nature. La caractéristique la plus alarmante du coronavirus du SRAS en tant qu'arme biologique potentielle est peut-être la difficulté à détecter une attaque. Coïncidant avec la saison grippale peut ne pas être détectée avant que la transmission à grande échelle ait eu lieu » dit-elle.

Que comprend-on ? Que l’avantage du SRAS en tant qu’arme biologique est quintuple : sa létalité est de 50 %, il n’y a pas de thérapie connu, pas de vaccin, on ne peut pas le diagnostiquer rapidement, il est « probablement » disponible. Sars – Cov- 2 n’est-il pas encore un meilleur candidat ?

A SUIVRE  : UNE ARME BIOLOGIQUE ?  RÉPONSE D'UN SIMPLE CITOYEN (2)

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