Outre-Atlantique, le Financial Times qualifie ce virage autoritaire d’« illibéral ». A propos de la loi « « sécurité globale », cinq rapporteurs de l’Organisation des Nations unies (ONU) ont demandé à la France de réviser « en profondeur » son texte législatif.
En voulant faire le "d’jeun" vendredi sur Brut, le freluquet poudré qui attend incessamment une nouvelle livraison a encore bien merdé. Sous la pression d’un journaliste récemment violenté dans une manifestation, il a d’abord reconnu que oui « il y a des policiers violents », avant de finir par accepter « pour faire plaisir » de reprendre l'expression « taboue » du bout des lèvres. Waohhh Manu, « violences policières », t’es sûr ?
Houlà ! Levée immédiate de boucliers : connu pour ses positions nuancées, le député (LR) Éric Ciotti qui se parfume au « Canard extra power gel javel moussant » tous les matins pour tenter de se récurer a estimé qu’« insinuer que la police française est raciste ou violente, c’est nourrir les thèses de l’extrême gauche et mettre en danger ceux qui nous protègent du chaos et de l’anarchie ».
« Ce qu'a dit le Président n'est pas pardonnable, il n'a pas le droit de lâcher les forces de l'ordre », s’est insurgé Xavier Bertrand, vizir des Hauts-de France qui se verrait bien un jour Calife de la France.
Très colère, les syndicats policiers ont appelé de leur côté à ne plus faire de contrôles d’identité, voire à ne plus mener d’interpellations ; certains ne sont pas contre.
Sur Facebook, une association créée par d’honorables fonctionnaires de Police a publié un post appelant à ouvrir le feu sur les manifestants et de ne plus les épargner !
Euhhh, excusez-moi messieurs, ce serait pas de l'appel au meurtre ?
Sous Macron, tu as compris qu’aller manifester - ce droit soi-disant inaliénable -, est devenu dangereux. Exit la manifestation « à l’ancienne » avec ses grands partis, ses syndicats et leurs puissants services d’ordre. Place au cortège de tête et aux « blacks blocs », « ce cortège de militants révolutionnaires habillés en noir susceptibles de recourir à l'action directe », « ces petits bourgeois d’extrême gauche encagoulés ».
A chaque manif émaillée de violences, tout le monde débat sur les plateaux TV se demandant pourquoi les casseurs cassent et qui pratiquent cette nouvelle activité de loisirs en week-end.
En vue des prochaines manifestations qui approchent, le Black Bloc recrute massivement. Dans le cadre des différentes manifestations à venir, tu peux devenir toi aussi un membre important de l’équipe du Black Bloc amené à travailler durant les opérations et à leur préparation en amont. De formation supérieure en cassage et justifiant d’au moins 5 ans avec des expériences de type « cortège de tête », tu seras directement attaché au Black Bloc.
Compétences requises ? Avoir un goût pour le team-building, vouloir devenir acteur d’une casse innovante et créative, afficher une préférence pour la couleur noir.
Toute expérience en chantier ou dépavage sera un plus non négligeable.
Tenue professionnelle non fournie. N’oublie-pas d’apporter tes gants afin de ne laisser aucune trace.
A samedi !