Le grand rassemblement annuel pour un "Iran Libre", organisé par le Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI), aura lieu, cette année, le 9 juillet au Parc des Expositions du Bourget. Il a pour but de promouvoir les droits de l'homme et la liberté en Iran et d'encourager le départ des mollahs au pouvoir, au profit d'un régime démocratique. Seront présents à cette occasion des milliers d'iraniens résistants ainsi que leurs partisans, et des centaines de dignitaires, parlementaires, militants et chefs religieux, venus de tous les continents, pour témoigner de leur solidarité, tenter de trouver une solution aux crises que traverse l'Iran dont est responsable son régime théocratique.
De nombreux parlementaires européens ont fait part de leur solidarité envers la Résistance iranienne et envers le programme en 10 points de sa Présidente, Maryam Radjavi. Une majorité de députés du Parlement italien a d'ores et déjà annoncé son soutien au programme de la Résistance iranienne, en condamnant, dans une déclaration interpellant le gouvernement italien ainsi que les Etats membres de l'Union Européenne, les Etats Unis et le Conseil de l'Europe de l'ONU, les exécutions et les violations flagrantes des droits de l'homme par le régime iranien, et en demandant que soit garantie la sécurité des membres de l'Organisation des moudjahidine du Peuple d'Iran, actuellement exilés dans le camp Liberty en Irak.
Les législateurs italiens expliquent que "les actions du régime iranien ont donné la plus grande assistance et ouvert la voie à la montée de Daech", et dénoncent avec virulence l'ingérence du régime iranien en Irak et en Syrie. Ils ont appelé à soutenir le programme en 10 points de madame Radjavi, pour une république laique, dotée d'élections libres, et pronant l'égalité entre les sexes, l'abolition de la peine de mort, et une coexistence pacifique avec les pays du Moyen Orient et du reste du Monde. L'ancienne députée italienne Elisabetta Zamparutti s'est prononcée pour que les gouvernements occidentaux reconnaissent la Résistance iranienne comme une "alternative fiable" au régime "fanatique et misogyne" des molahs "au pouvoir en Iran".
Le député français Robert Rocheforrt a indiqué que des députés du Parlement européen, dont il est issu, ont expliqué dans une déclaration, vouloir conditionner les relations avec le régime de Téhéran à une amélioration de la situation des droits de l'homme, dans ce pays.
Une représentante du comité de négociation de l'opposition syrienne, madame Suheir Attassi, dans une déclaration à la chaîne de télévision Simaye Azadi, condamne la dictature religieuse et les violations des droits de l'homme en Iran, et explique que son mouvement politique, en pointe dans le combat contre Bachar el Assad, entend "freiner le succès des efforts des pasdarans iraniens ", partis combattre en Syrie, au côté du dictateur syrien.
D'autres parlementaires et personnalités politiques ont fait connaître leur soutien au plan en 10 points de madame Radjavi et au grand rassemeblement du Bourget: sir Roger Gale, député britannique, Jozo Rados, député européen et ancien ministre de la défense croate, José Bové, Marian Harkin, député européen, et cheik Taysir al-Tamini, juge en chef de la Palestine, James Bézan, député canadien.