P maurel (avatar)

P maurel

téléenquéteur dans un institut de sondage: militant des droits humains

Abonné·e de Mediapart

155 Billets

1 Éditions

Billet de blog 13 avril 2017

P maurel (avatar)

P maurel

téléenquéteur dans un institut de sondage: militant des droits humains

Abonné·e de Mediapart

attaque à l'arme chimique en Syrie: l'horreur continue...

l'attaque à l'arme chimique de Khan Cheikhoun, au début du mois d'Avril, confirme la stratégie de la terreur tout azimuth en vigueur en syrie, depuis le déclenchement de la guerre en 2011. La responsabilité du massacre incombe, selon toute vraisemblance, au régime syrien de Bachar El Assad. Lequel peut compter sur le soutien encombrant de la Russie et de l'Iran.

P maurel (avatar)

P maurel

téléenquéteur dans un institut de sondage: militant des droits humains

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Une attaque à l'arme chimique à eu lieu, au début du mois d'Avril, dans la ville de khan Cheikhoun, dans la province d'Idleb, tenue par des rebelles syriens. Cette attaque a fait 72 morts et 170 blessés, notamment des enfants. Les premières constatations médicales ont permis de démontrer avec quasi certitude que du gaz sarin avait été utilisée par l'aviation qui a bombardé le village syrien. Pourtant le régime syrien s'était engagé, en 2013, après un bombardement chimique en Août 2013, qui avait fait 1300 morts, dans la Ghouta orientale, à éliminer, dès Juin 2014, toute arme de ce type sur son territoire, après avoir signé la convention contre les armes chimiques, sous la pression de l'ONU. Force est de constater néanmoins que cet accord signé par le régime syrien n'a pas été respecté depuis, même si la Russie continue à nier la responsabilité de Bachar El Assad dans l'utilisation de ces outils barbares, et que la République Islamique d'Iran se révèle être un soutien inconditionnel du dicateur syrien. Même si' l'on ne peut exclure que d'autres forces militaires et politques (notamment l'Etat Islamique) aient pu utiliser ces armes chimiques au chlore ou au gaz sarin, armes totalement interdites par une conventions internationale depuis le début des années 90, et que de nombreux Etats ont ratifié ce traité d'interdiction.

 Une résolution de l'ONU demandant une enquète internationale et pointant la responsabilité du régime syrien a été bloquée par la Russie et la Chine, qui ont brandi leur veto, invoquant la souveraineté nationale de la Syrie, et le "manque de preuves" des instances interbnationales, en la matière. Pourtant d'autres attaques chimiques ont eu lieu depuis. En Septembre 2014, du chlore avait été utilisé pour bombarder un village tenu par des rebelles, et une enquète dépéchée par l'ONU avait accusé les autorités syriennes d'être très probablement responsables de ces attaques. L'associaton Human Rights Watch avait également corroboré ces critiques contre le régime syrien. En Août 2016, neuf autres attaques chimiques touchaient la ville rebelle de Saraqeb, et les expert prônaient la responsabilité des dirigeants de Damas dans au moins 3 attaques.

   Depuis 2011, la guerre en Syrie a fait au moins 400 000 victimes et plusieurs millions de déplacés, à l'intérieur et à l'extérieur du pays (au moins un quart de sa population). L'Union Européenne participe au financement de nombreux camps de réfugiés, au Proche Orient, et notamment au Liban, des réfugiés que, pour une bonne part, elle ne souhaite pas à accueillir sur son territoire, mêmz si quelques pays  comme l'Allemagne ou l'italie notamment ont effectué des efforts très cobséquents, en la matière. La Communauté Internationale demeure jusqu'à présent impuissante à conjurer le régime de terreur imposé à sa population par le régime syrien, aidé en cela par le régime de Téhéran et la Russie, faisant par là même le lit de Daech. Les causes de cette impuissance: un statut de l'ONU quasiment obsolète, qui permet aux grandes puissance nucléaires d'utiliser leur droit de véto sur toute résolution: ainsi les propostions d'engager des enquètes internationales sur les crimes du dictateur syrien et/ou de renvoyer ce dernier devant la Cour Pénale Internationale, ont toutes été repoussées, alors que le carnage continue. Les hésitations stratégiques, également, de la Communauté Internationale: après avoir parlé de "lignes rouges", Barqck Obama renonçait à intervenir, ne serait-ce que pour proposer une zone d'exclusion aérienne contre l'aviation du régime syrien. Ainsi, la Communauté Internationale semble impuissante à contrer le régime de terreur du dictateur syrien. Elle constate le revirement surprenant d'un Donald Trump, qui condamne désormais les frappes aux armes chimiques du régime de Bachar El Assad, ainsi que sa politique de terreur, après s'être contenté, dans les premiers mois de sa présidence, en guise de politique internationale, de vouloir refuser sur son territoire la présence de réfugiés et de migrants, en provenance de 7 pays du Moyen Orient et d'Afrique,

  Comment agir efficacement, à l'avenir?

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.