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100 000 manifestants environ ont assisté au meeting du Bourget, organisé par la Résistance iranienne, pour la liberté en Iran et un chngement démocratique dans ce pays. A la tribune ,des délégations provenant de différents continents (Amérique du Nord, Europe, pays arabes ) se sont suucédées pour dénoncer la dictature religieuse des mollahs, et rendre hommage à la Résistance iranienne ainsi qu'à sa présidente, madame radjavi, pour son combat.
La délégation américaine était en position de force, présentée noramment par les parlementaires du Congrès américain Patrick Kennedy et Linda chavez, qui ont lu une déclaration de leurs collègues, en faveur de madame Radjavi et de son mouvement. Etaient notamment présents à la tribune John Bolton, ancien ambassadeur aux Nations Unis, newt Gringrich, ancien président de la chambre des Représentants, ou encore le sénateur Toricelli, représentant légal des habitants de Liberty. L'ancien chef de la diplomatie canadienne, John Baird, longuement applaudi, a expliqué que le président Rohani, en Iran, n'incarnait aucune modération, et à fustigé son terrible bilan pour les droits humains, ainsi qu'une absence de liberté pour les journalistes. La délégation britannique était également conséquente, avec notamment l'ancien député européen Struan Stevenson, ancien président de la délégation du Parlement européen pour les relations avec l'irak. D'autres délégations européennes étaient également présentes, avec madame Rita Susmuth, ancienne présidente du Parlement allemand, ou Guilio Terzi, représentant la délégation italienne. Les albanais étaient également très nombreux (orchestre symphonique, choeur, et quelques anciens ministres de ce pays): ils ont en effet souhaité la bienvenue, dans leurs pays, aux habitants du camp Liberty. Du côté de la délégation française, Dominique lefebvre, député du Val d'Oise, est intervenu pour expliquer que l'Iran des mollahs représentait une triple menace: " l'extrémisme et le terrorisme" notamment avec la participation au massacre du peuple syrien", le nombre 'd'exécutions très importantes" en Iran, rapporté à la population, et une "dictature théocratique" qui pratique la " répression des opposants, notamment". Il a souhaité conditionner les rapports commerciaux et économiques avec l'Iran, à une amélioration de la situation des droits humains. Madame Ingrid Bettancourt, ancienne candidate franco-colombienne à l'élection présidentielle a présenté un petit film docuentaire, intitulé "les roses", dnas lequel des iraniens anonymes, à l'intérieur de l'Iran, témoignent de leur opposition au rrégime des mollahs, et souhaitent bonne chance à madame Radjavi et à son mouvement. Puis, de jeunes iraniens, membre de l'OMPI, et ayant fui l'Iran récemment, sont intervenus, comme par exemple Farzad Madadzadah, qui a été emprisonné 5 ans par les mollahs, avant de se réfugier en France, ainsi que sa nièce Zohra Kohandel, dont le père est toujours emprisonné en Iran. Enfin un invité surprise, en la personne du prince Turki bin Al faycal, est intervenu: peu habitué de ce type de rassemblement, il a loué la culture et la civilisation perse, avant de critiquer le régime " sectaire" de Khomeiny, incapable de respecter les minorités ethniques et religieuses.
Madame Radjavi, quant à elle, dans son discours, a fustigé le bilan des deux factions au pouvoir en Iran, celle de Rafsandjani et celle de Rohani, ainsi que le bilan du Guide suprême Ali Khamenei. Elle a expliqué que son organisation avait révélé, en 2003, à la Communauté internationale, le projet clandestin de fabrication de la bombe. Elle a regretté, malgré l'accord signé sur le nucléaire iranien, et la levée des sanctions internationales, la faillite du système bancaire en Iran, et la fuite en avant de l'Iran dans la guerre en Syrie, au côté de Bachar El Assad. Elle a déploré les attaques de Khamenei contre le camp Liberty, et cité en conclusion un poème de Brecht: " Résiste, toi en exil! Résiste, toi en prison! Résiste, femme en ta maison! Toi sans abri, toi qui a faim, toi qui a froid, résiste! Tu dois prendre la tête."