Vendredi 9 Septembre dernier, le dernier contingent de 280 résidents du camp Liberty, en Iraq, a quitté Bagdad, pour rejoindre la capitale de l'Albanie, Tirana. Cet épisode clôture un processus entamé en Décembre 2011, alors qu'un accord avait été signé, engageant l'ONU, les Etats Unis, l'Union européenne, et le gouvernement irakien, pour réinstaller dans des pays tiers, les 3400 ressortissants iraniens des moudjahidine du peuple, résidents auparavant au camp d'Achraf, construit dans les années 80.
Après l'intervention militaire américaine en Iraq, en 2003, les membres de l'OMPI, résidents au camp d'Achraf, s'étaient rendues aux forces américaines, qui avaient ensuite placé ce camp sous leur responsabilité. Mais en 2009, c'est le gouvernement irakien, inféodé au régime de Téhéran, qui avait récupéré la gestion de ce camp. Et les menaces n'avaient pas cessé contre les réfugiés iraniens de l'OMPI, au point que plusieurs attaques sanglantes, téléguidées par le régime iranien, ont endeuillées depuis, les résidents du camp d'Achraf, déplacés en 2012, au camp Liberty, près de l'aéroport de Bagdad. Et alors qu'un accord onternational avait été signé, prévoyant, depuis cet ancien camp militaire désaffecté, et qui ne répondait pas aux normes humanitaires internationales minimales, le transfert de ces réfugiés vers des pays tiers volontaires pour les accueillir, les membres de l'OMPI ont eu a subir, pendant ces 4 années d'attente avant leur relogement définitif, plusieurs attaques à la roquettes, qui ont tué 175 membres de cette communauté, mais également un blocus médical et alimentaire récurrents.
Malgré l'insuffisance des moyens employés pour les protéger, et notamment l'absence de casques bleus de l'ONU devant l'entrée du camp liberty, ou de murs de béton, malgré le blocus orchestré par les forces paramilitaires irakiennes, soutenues par le régime de Téhéran, et l'hostilité permanente de celles-ci, il convient de saluer la réinstallation réussie des ressortissants iraniens, notamment en Albanie, accueillant le plus gros contingent de réfugiés, mais également dans d'autres pays européen. Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a salué l'effort réalisé, en la matière, et a souligné la participation diplomatique de son pays au processus de réinstallation. Cette issue heureuse consacre également l'échec de la stratégie criminelle choisie par les mollahs iraniens, qui pensaient, à cette occasion, briser nette la résistance des réfugiés iraniens.