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Billet de blog 18 septembre 2015

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Le décès suspect d'un syndicaliste iranien....

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La mort du syndicaliste Shahrokh Zamani, au mois de Septembre, dans la prison de Radjai Chahr, à Karaj, a surpris et scandalisé de nombreux sympathisants de la cause défendue par ce militants des Droits de l'Homme. Shahrokh Zamani avait créé le " comité pour la création de syndicats indépendants en Iran ", et c'est pour cette raison, et en tant que membre du syndicat des ouvriers du batiment et de peinture, qu'il était emprisonné depuis 2012. Sa mort brutale et inattendue semble éminemment suspecte, car, selon son compagnon de cellule, Hechmatollah Tabarzadi, activiste politique, Shahrokh Zamani était en bonne condition physique et en bonne santé, et effectuait de nombreux exercices physiques quotidiens, au sein de la prison.

 Son comité de soutien estime que la responsabilité de sa mort incombe au régime iranien, et soupçonne celui-ci d'avoir tué le syndicaliste. Medi Kouhastan Nejat, membre du Congrès du travail du Canada, et conseiller à la Confédération Internationale de syndicats de travailleurs a demandé une enquète indépendante pour faire la lumière sur les circonstances de son décès. Quant à la représentante d'Amnesty International en Iran, madame Davis, elle a estimé que si les raisons de ce décès pouvaient être multiples, allant de la mort naturelle, aux conséquences de la torture, des mauvais traitements, voire à l'absence de soins médicaux., elle note surtout que de nombreux prisonniers politiques sont décédés, ces dernières années, à la prison de Radjai Chahr, à Karaj, ou était emprisonné Shahrokh Zamani, car les conditions de détentions y sont très mauvaises.

 Avant sa mort, Shahrokh Zamani avait écrit une lettre à sa fille, qui allait se marier: il y dénonçait la corruption de l'Etat iranien, et le régime de terreur que celui-ci exerçait sur les militants des Droits Humains et sur la population. Tout en se disant victime de l'exploitation instaurée patr le régime, il se déclarait solidaire de tous les opprimés de ce pays, hommes ou femmes, et que malgré, et à cause de l'amour qu'il éprouvait pour sa fille, il indiquait que son sacrifice était nécessaire, pour faire avancer le projet qu'il défendait.

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