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Billet de blog 21 janvier 2017

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Conférence nationale à Paris sur l'Iran

Mardi 17 Janvier dernier se tenait à L'Assemblée Nationale une conférence sur les "développements au Moyen Orient, approches françaises et européennes". L'occasion, à nouveau, de fustiger l'attitude politique des autorités iraniennes, à l'égard de leur propre population, dans la domaine des violations des droits humains, mais également en Iraq et en Syrie.

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Mardi 17 Janvier dernier avait lieu, à l'Assemblée Nationale, à Paris, une conférence, organisée par le "Comité parlementaire pour un Iran démocratique" (CPID), intitulée "les développements au Moyen Orient, les approches françaises et européennes". Participaient à cette réunion, outre madame Radjavi, présidente élue du Conseil National de la résistance Iranienne, les député(E)s Briggite Allain, Martine Carillon-Couvreur, Dominique lefebvre, Michel Terrot, Pascal Deguilhem, ou Philippe Gosselin, ou encore l'ancien sénateur Jean Pierre Michel, ou encore François Colcombet, mais aussi l'ambassadeur américain Lincoln Bloomfield, ainsi que monsieur Alejo Vidal Quadras.

 Les participants ont fait le point sur la situation géopolitiques en Iran et au Proche orient, notamment en Iraq et en Syrie, et ont souligné la nécessité de préciser leur point de vue, à un moment déterminant, où se déroulent notamment des élections présidentielles aux Etats Unis, en France, mais également....en Iran, en mai prochain. Ils ont ainsi dénoncé la dictature religieuse en Iran, les exécutions et les violations répétées des Droits Humains dans ce pays, ainsi que l'ingérence inacceptable du régime des mollahs en Iraq et en Syrie, aux côté de la dicature de Bachar El Assad, et anciennement de celle Nouri El Maliki. Ils ont fustigé l'engagement terroriste de l'Iran, dans ces deux pays, avec la constitution de milices, qui par les exactions commises, faisaient le lit de l'extrêmisme religieux, et notamment de Daech. Le régime de Téhéran, avec la primauté donnée au Guide Suprême, ou du Velayat Faqih, dans la Constitution iranienne, se retrouvait complice, du sinistre projet de califat prôné par les mercenairres de l'Etat Islamique. Ils ont souhaité une politique de fermeté des dirigeants occidentaux à l'égard de la République Islamique d'Iran. Dominique Lefebvre a souligné le caractère réversible de l'accord conclu sur le nucléaire iranien, depuis un an et demi, et ses mécanismes de contrôle, et indiqué que deux violations de cet accord étaint apparues depuis, notamment deux tirs de missiles par la République Islamique récemment, et également le non respect de l'interdiction de voyager imposée au chef de la force Qods Ghassem Souleimani. Il a également dénoncé la pratique de la peine de mort en Iran, et des exécutions publiques, y compris pour des délits de droits communs mineurs, et touchant des citoyens mineurs au moment des faits, ce que condamnent les conventions internationales, et souligné que ce point avait été signifié par les autorités françaises à leurs homologues iraniens, en octobre dernier, lors d'une rencontre bilatérale. Madame Briggite Allain a relayé l'appel d'Amnesty Internationale à libérer les prisonniers politiques, en Iran, et notamment la personne de madame Maryam Akbari Monfared. Madame Radjavi, quant à elle, a souligné le rôle néfaste joué, au cours de ces trois dernières décennies, par l'ancien président Achémi Akbar Rafsandjani, décédé récemment, qui a encourgé toutes les exactions du Régime, à l'intérieur comme à l'extérieur de l'Iran, et souhaité le retrait des forces iraniennes de Syrie. Le docteur Alejo Vidal Quadras a critiqué l'impossibilité signifiée au rapporteur des Droits de l'Homme de l'ONU de se rendre en Iran, pour constater sur place les violations répétées des droits Humains. Il a également déploré le fait que la signature de l'accord sur le nucléaire iranien ne s'était pas traduit par une amélioration ou un assouplissement de la situation politique en Iran, dans ce domaine. L'ambasseur américain Lincoln Bloomfield, ancien secrétaire d'Etat adjoint a souligné son intérêt pour le Conseil National de la Résistance Iranienne, et indiqué qu'il transmettrait au nouveau président américain, une lettre signée par 23 citoyens américains, vantant les mérites du mouvement de madame Radjavi, et dénonçant l'attitude politique du régime de Téhéran.  Il a critiqué le compromis engagé précédemment par l'administration américaine avec l'administration iranienne,  et  regretté notamment la volte face passée de son pays en Syrie, en 2013. L'ancien sénateur jean Pierre Michel, quant à lui, a été plus critique sur le traitement de l'information en France, notamment concernant l'Iran, ainsi que les prises de position de certains candidats fançais, à lélection présidentielle, à ce sujet. Il a également reproché au nouveau locataire de la Maison Blanche, Donald Trump, alors pas encore investi, ses prises de position antieuropéennes et hostiles au multilatéralisme international, et en faveur d'un axe stratégique privilégié avec la Russie de Vladimir Poutine et la Turquie de Recep Erdogan: cela n'aidera pas, selon lui, à enclencher une dynamique positive et collective pour traiter le dossier du Proche Orient....même si certains regrettent la complaisance relative des autorités européennes actuelles à l'égard de l'Iran.

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