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Le 17 Juillet dernier, se déroulaient le rassemblement annuel de la Résistance iranienne pour la défense d'un Iran libre: cette conférence qui s'était tenue l'an dernier en Albanie, à Achraf 3, et les années précédentes à Villepinte, dans la région parisienne, se déroulait cette fois à distance, pour respecter les règles de restriction liée à la pandémie du COVID 19. La visioconférence reliait en ligne des ressortissants de nombreux pays du monde entier, ici de différents continents, pour dénoncer les méfaits de la dictature religieuse. Parallèlement se tenait, à Berlin, une manifestation pour demander un changement de régime en Iran.
Des personnalités du monde entier, et de plusieurs continents sont intervenus pour souligner la dangerosité du régime iranien, que ce soit concernant les violations des droits humains en Iran, ou encore l'ingérence militaire de nombreux pays, voire l'action terroriste de la République Islamique d'Iran. Monsieur Philippe Gosselin, député français, a dénoncé cette "prison intérieure" qu'était l'Iran, avec ses prisonniers politiques violemment réprimés, et la nécessité d'instaurer un "14 Juillet iranien". Jean François Legaret a souligné la capacité de résilience des ressortissants iraniens à la Cité d'Achraf 3, pour surmonter les difficultés et leur potentialités pour incarner une alternative à la dictature en Iran. Ingrid Betancourt, ancienne otage en Colombie a souligné la responsabilité du régime iranien dans la tentative d'attentat de Villepinte, en 2018, action pour laquelle 4 ressortissants iraniens sont renvoyés devant un tribunal belge, à l'automne prochain. Des personnalités européennes, notamment du Parlement allemand, ou encore d'Italie, ou même d'Albanie, le pays d'accueil de 2800 ressortissants iraniens du MEK sont intervenus pour dénoncer le régime iranien et sa pratique politique intégriste et tyrannique, tout comme Sid Ahmed Ghozali, ancien responsable algérien, de nombreuses personnalités américaines, du Congrès ou de la Chambre des Représentants, comme Patrick Kennedy, par exemple, ou Marco Rubio, ou encore Ad Melkert, et Tahar Boumedra, anciens représentants spéciaux des Nations Unies en Irak. Un représentant des kurdes d'Iran est intervenu pour défendre le combat des minorités en Iran, contre la politique intégriste et répressive du régime iranien. Maître Henri Leclerc, quant à lui a dénoncé la situation critique des prisonniers en Iran ainsi que la répression des opposants politiques, et la nécessité de résister à l'oppression, d'affirmer ainsi sa liberté et de défendre ses droits, notamment lorsque l'on est taxé "d'ennemi de dieu"!
Madame Radjavi, la présidente élue du Conseil National de la Résistance iranienne a souligné l'incurie du régime iranien, notamment dans la gestion du COVID 19, pour laquelle plus de 72000 ressortissants sont décédés. Elle a insisté pour indiquer qu'une somme nettement insuffisante, de l'ordre de 300 millions d'euros, avait été débloqué par le régime iranien pour faire face à la pandémie, alors que les dirigeants iraniens, notamment le Guide Suprême, dilapident les richesses du pays et s'enrichissent énormément par la corruption. Elle a indiqué que les mesures de prévention du gouvernement iranien étaient insuffisantes, que soit au niveau des mesures d'isolement, de télétravail, ou de distanciations sociales. Elle a évoqué la tentative d'attentat de Villepinte, en 2018, et souhaité une sanction sévère contre les auteurs de cette action. Elle a rappelé son programme en 10 points pour instaurer une démocratie pluraliste et laique en Iran, pour l'égalité des sexes et contre les discriminations, ainsi que la fin du nucléaire iranien. Elle a dénoncé les ingérences militaires et terroristes à l'extérieur de l'Iran, ainsi que la répression des soulèvements populaires en cours en Iran, notamment celui de Novembre dernier, et a souhaité le renversement du régime iranien, même si elle a indiqué, au nom de son mouvement, " ne pas rechercher à obtenir le pouvoir à n'importe quel prix".
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