Pascal Maillard (avatar)

Pascal Maillard

Abonné·e de Mediapart

270 Billets

7 Éditions

Billet de blog 9 mai 2020

Pascal Maillard (avatar)

Pascal Maillard

Abonné·e de Mediapart

Penser la pandémie (partie 2)

Après avoir reconstitué la chronologie de la pandémie de coronavirus dans une première vidéo, voici une approche historique montrant qu’elle ne se réduit pas à sa composante biologique : comme toute épidémie, c’est aussi une crise sociale, économique et politique, qui aurait dû être gérée ainsi dès le départ. Une troisième partie à venir en analysera les implications éthiques et anthropologiques.

Pascal Maillard (avatar)

Pascal Maillard

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le déconfinement, fixé en France au 11 mai, fait surgir quantité de questions. Après le premier pic épidémique, entre 3 et 12 millions de personnes auront été infectées en France, selon les estimations les plus fiables. La part de la population immunisée – au plus 18% – restera trop faible pour espérer une immunité collective. Les modèles épidémiques montrent que nous serons donc revenus dans quelques semaines à la situation de mi-février, mais avec plusieurs dizaines de milliers de morts entre temps. A bien des égards, la question du déconfinement est identique à celle qui se posait un mois avant le confinement, quand l’essentiel des données épidémiques étaient connues. Si aucun changement notable n’est opéré dans les politiques suivies, les modèles prédisent une série de pics épidémiques et par conséquent de nouvelles phases de confinement : c’est le scénario catastrophique du stop-and-go.

Dans notre première vidéo diffusée le 26 avril, nous avons reconstitué la chronologie de la pandémie de coronavirus et présenté les faits scientifiques saillants connus à l’époque pour les confronter ensuite à la gestion politique de la crise. Aujourd’hui, nous allons adopter une approche historique pour souligner le fait que l’épidémie ne se réduit pas à sa composante biologique : elle est aussi une pathologie sociale, économique et politique. Il s’agit de reconstituer ce qu’aurait pu être une mise en débat démocratique et informée des différentes stratégies, en partant de savoirs pluridisciplinaires, de l’expérience commune mais aussi en tenant compte de l’inconnu auquel nous confronte le Covid-19.

La suite dans la vidéo...

Sources et bibliographie sur le site de Politiques des sciences.

Penser la pandémie (partie 2) © Politique Des Sciences

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.