Chaque année les concours de recrutement des enseignants-chercheurs dans les universités présentent leur lot de dysfonctionnements, qu’il s’agisse de la pratique du localisme ou d’entorses diverses à la déontologie ou aux textes réglementaires. Pour le concours 2020, le poste de maître de conférences en littératures comparées et littératures francophones à l’Université de Rouen restera certainement dans les annales.
Alors que la fiche de poste stipulait que les candidats devaient manifester « un intérêt pour les littératures de l’ailleurs (Afrique du nord ou Afrique subsaharienne / Caraïbes / Québec / Asie) » parce que, très justement, « la demande est forte » et que « la discipline est actuellement sous-représentée », le comité de sélection n’en a pas tenu compte. Plus inquiétant, le comité de sélection chargé des auditions et du classement des candidats n’aurait comporté aucun chercheur véritablement spécialiste des littératures francophones.
Quand on connait les problèmes de représentation de la francophonie dans les institutions culturelles, l’enseignement et la recherche, il est légitime de se demander si les conditions de ce recrutement ne sont pas le signe d’un « mépris, aussi navrant et regrettable, qui rappelle les temps coloniaux ». C’est ce qu’estiment les 60 signataires d’une lettre à la présidence de l’université et à la présidente du comité de sélection que je publie ci-dessous. Elle est suivie d'un courrier du mois d'avril qui constituait une première alerte sur la composition du comité. Alerte qui fut malheureusement sans effet.
Pascal Maillard
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À Monsieur Joël ALEXANDRE, président de l’université de Rouen,
À Madame Cécile LEGROS, vice-présidente du conseil académique et de la commission recherche de l’université de Rouen,
À Madame Florence FIX, présidente du comité de sélection,
Monsieur le Président,
Madame la Vice-Présidente,
Madame la Présidente du comité,
Comme nous vous l’avions signalé le 8 avril dernier, nous étions nombreux à nous réjouir du concours ouvert par l’université de Rouen, pour un poste de maître de conférences en littératures comparées et littératures francophones (référence Galaxie n°4488). Nous vous avions écrit pour nous étonner toutefois de l’absence totale de véritables spécialistes de ces littératures au sein de votre comité de sélection, en particulier parmi les membres extérieurs, et pour vous rappeler les usages qui prévalent, notamment dans la définition des disciplines, selon le code de l’éducation. Nous vous invitions, dans ces circonstances, à prêter toute l’attention qu’ils méritaient aux dossiers de candidatures relevant de ce domaine, et à respecter scrupuleusement, dans le recrutement que vous feriez, le profil francophoniste que vous aviez établi pour ce poste de maître de conférences.
...
Notre inquiétude ne portait évidemment pas sur la conformité à la réglementation. Nous vous adressions en réalité une question déontologique : est-il normal que les spécialistes d’une discipline soient exclus d’un comité de sélection recrutant dans cette discipline ? De notre point de vue, la composition d’un comité de sélection, pour un poste en littératures comparées et littératures francophones, aurait dû inclure des spécialistes des littératures francophones, et le concours devait naturellement déboucher sur le recrutement d’un-e maître de conférences spécialiste de littératures francophones et comparées.
Les travaux de votre comité sont à présent achevés. 80 docteurs s’étaient portés candidats, pour un poste dont le profil était, pour mémoire, défini comme suit : « Un intérêt pour les littératures de l’ailleurs (Afrique du nord ou Afrique subsaharienne / Caraïbes / Québec / Asie) sera apprécié : la demande est forte et la discipline est actuellement sous-représentée. Des travaux relatifs à des genres narratifs (autobiographie, essai, nouvelle, roman) en lien avec les questions d’identité, de mémoire et d’histoire seront d’autant plus bienvenus que le MCF recruté pourra également donner des cours transversaux en histoire littéraire, histoire des idées et littérature et société ». Cependant, au terme de ce concours, votre comité a classé première une candidate dont la thèse et les publications ne relèvent nullement de cette « discipline sous-représentée », puisqu’elles portent en réalité sur « l’Histoire du roman de l’Antiquité au XVIIIe siècle ... ». Où sont passées les littératures francophones, et que deviendront-elles à l’université de Rouen ?
Un tel classement ne soulève évidemment pas une question de personne, mais de principe. Est-il conforme à la déontologie universitaire d’éliminer systématiquement, en évitant de les convoquer pour l’audition, les spécialistes avérés d’un domaine, les littératures francophones, pour recruter quelqu’un qui ne l’est nullement ?
Il n’est de notre point de vue pas admissible que la discipline que nous représentons aujourd’hui, qui a eu du mal à émerger dans l’institution universitaire française au cours des années 1970 et 1980, subisse en 2020 un mépris aussi navrant et regrettable, qui rappelle les temps coloniaux.
Cette situation est d’autant plus accablante que l’université de Rouen se situe dans une ville où a exercé pendant trente ans, comme professeur agrégé de Lettres au lycée Corneille, l’un des écrivains francophones les plus talentueux de son temps, à savoir Mongo Beti (1932-2001), considéré comme un des classiques (au sens propre du mot) des littératures africaines.
Ajoutons que votre université a abrité les 28 et 29 septembre 2018 le grand colloque international intitulé « La transgression dans les épopées », organisé par le REARE (Réseau Euro-Africain de Recherches sur les Épopées) qui regroupe les chercheurs spécialistes de ces questions, médiévistes français et africanistes de tous pays.
Le recrutement d’un enseignant-chercheur en littératures francophones (comme indiqué dans la fiche de poste) était l’occasion rêvée de connecter votre université à une partie de cette histoire littéraire méconnue et ô combien présente dans la ville de Rouen et dans la région normande par extension.
Par la présente lettre, nous voulons donc vous signifier qu’en ne respectant pas le profil mis au concours dans votre recrutement, vous venez de rendre votre établissement, votre département, votre unité de recherche et votre comité de sélection tristement célèbres à l’échelle nationale et internationale.
Nous prions M. Joël Alexandre, président de l’université de Rouen, ainsi que les présidents des sections 9 et 10 du CNU, M. Paolo Tortonese et Mme Anne-Gaëlle Weber Robineau, de bien vouloir prendre publiquement position sur ce que nous considérons comme un détournement de profil et de concours. Nous apporterons de notre côté notre soutien moral aux éventuels recours, contentieux ou gracieux, que pourraient déposer des candidats déboutés malgré l’adéquation de leurs profils avec la fiche de poste.
Veuillez agréer, mesdames, messieurs, chères et chers collègues, nos salutations distinguées.
Copie à Monsieur Paolo TORTONESE, président de la section 9 du Conseil national des universités, à Madame Anne-Gaëlle WEBER ROBINEAU, présidente de la section 10 du Conseil national des universités, à Madame Sandra PROVINI, directrice du département des lettres modernes, et à Madame Françoise TENANT, directrice du centre d'études et de recherche éditer / interpréter (université de Rouen), et à tous les membres du comité.
Post-scriptum : un envoi postal de ce courrier électronique sera adressé, sous pli recommandé, à la présidence de l’université de Rouen
Liste des signataires (par ordre alphabétique) :
- Mohamed Aït-Aarab, maître de conférences en littératures francophones, Université de la Réunion - Directeur adjoint de l'EA DIRE
- Zineb Ali Benali, professeur des universités émérite, université Paris 8
- Florian Alix, maître de conférences en littératures francophones, section 9, Sorbonne Université
- Ferroudja Allouache, maître de conférences en Littératures française et francophone, Université Paris 8
- Charles Bonn, professeur émérite de littérature générale et comparée et francophonie à l’Université Lyon 2
- Ridha Boulaâbi, maître de conférences en littératures francophones, chargé de mission Francophonie – Rayonnement et Relations Internationales, Université Grenoble Alpes
- Virginie Brinker, maître de conférences en littératures francophones, Université de Bourgogne-Franche-Comté
- Sylvie Brodziak, professeure de littératures francophones et histoire des idées, responsable de l’axe « Francophonies » du laboratoire Agora, CY Cergy Paris Université.
- Marie Bulté Feyel, maîtresse de conférences littératures francophones, Université de Lille
- Mounira Chatti, professeur de littératures francophones à l’Université Bordeaux Montaigne
- Yves Clavaron, professeur de littérature comparée, Université Jean-Monnet, Saint-Etienne
- Véronique Corinus, maître de conférences en littératures francophones et comparées, Université Lumière Lyon 2
- Claude Coste, professeur de littérature française et francophone, CY Cergy Paris Université
- Anny-Dominique Curtius, Associate Professor of Francophone Cultural Studies, The University of Iowa
- Maxime Del Fiol, professeur de littératures francophones et d’études culturelles à l’Université Paul-Valéry, Montpellier 3
- Jean-Christophe Delmeule, professeur de littératures francophones, Université de Lille
- Jean-Michel Devésa, professeur de littératures francophones, université de Limoges
- Papa Samba Diop, professeur émérite de littératures francophones et comparées, Université de Paris Est Créteil
- Paul Dirkx, maître de conférences habilité à diriger des recherches en littératures francophones, Université de Lorraine
- Anne Douaire-Banny, professeure de littératures francophones, Université de Rennes 2 (en détachement)
- Laurent Dubreuil, professeur de littérature française, francophone et comparée à l’université de Cornell (État de New York)
- Claire Ducournau, maîtresse de conférences en littératures contemporaines d’expression française et en sociologie de la culture, Université Paul-Valéry - Montpellier 3
- Touriya Fili-Tullon, maître de conférences en littératures francophones et comparées, Passages arts et littératures XX-XXI, Université Lyon 2-Lumière
- Romuald Fonkoua, professeur de littératures francophones, directeur du centre international d’études francophones (CIEF), Sorbonne université ; membre suppléant de la section 9 du CNU
- Pierre-Philippe Fraiture, Professor of French, School of Modern Languages and Cultures, University of Warwick
- Odile Gannier, professeur de littérature comparée, Université Côte d’Azur, directrice du Centre Transdisciplinaire d’Epistémologie de la Littérature et des arts vivants (CTEL, EA 6307)
- Xavier Garnier, professeur de littératures francophones, Sorbonne-Nouvelle
- Lise Gauvin, professeure émérite des littératures de langue française et écrivaine, Université de Montréal
- Susanne Gehrmann, professeure des littératures et cultures africaines au département d’études africaines, Université Humboldt de Berlin
- Kathleen Gyssels, professeure de littérature comparée, diaspora noire et juive, Université d'Anvers
- Pierre Halen, professeur de littérature comparée, Université de Lorraine (Metz), directeur du Centre Ecritures (EA 3943)
- Tina Harpin, maître de conférences en littératures comparées, Université de Guyane
- Mireille Hilsum, professeure émérite de littérature française et francophone des XXe et XXIe siècles, université Jean Moulin Lyon 3
- Violaine Houdart-Merot, professeure émérite en littératures française et francophone, CY Cergy Paris Université
- Daniel Lançon, professeur émérite de littératures française et francophones, Université Grenoble Alpes. Ancien membre du CNU 9e section (2012-2017)
- Michel Laronde, professeur émérite, études françaises et francophones, Université de l’Iowa
- Evelyne Lloze, professeure de littératures française et francophone XX-XXI, Université Jean Monnet, Saint-Etienne
- Valérie Magdelaine-Andrianjafitrimo, maître de conférences en littératures francophones, Université de la Réunion
- Anthony Mangeon, professeur de littératures francophones, Université de Strasbourg, directeur de Configurations littéraires (UR 1337), membre titulaire du CNU (section 9)
- Martine Mathieu-Job, professeur émérite de littératures française et francophones, Université Bordeaux Montaigne
- Catherine Mazauric, professeure de littérature contemporaine d’expression française, directrice du Centre interdisciplinaire d’étude des littératures d’Aix-Marseille (UR 4235 CIELAM), Aix Marseille Université
- Lydie E. Moudileno, Marion Frances Chevalier Professor of French, Professor of American Studies and Ethnicity, University of Southern California
- Bernard Mouralis, professeur émérite, Université de Cergy-Pontoise, littératures francophones de l’Afrique subsaharienne
- Valérie Orlando, professeure de littérature française et francophone au département de français et d’italien de l’Université du Maryland, boursière du Collegium, Institut d’études avancées de Lyon
- Florence Paravy, maître de conférences en littératures francophones, Université de Paris-Nanterre
- Yolaine Parisot, professeur de littératures francophones et comparées, directrice du département des lettres, Université de Paris Est Créteil, membre suppléante du CNU (section 10), ancienne présidente du conseil international d’études francophones
- Andréas Pfersmann, professeur de littérature comparée à l'Université de la Polynésie française
- Pierre Piret, professeur en littératures de langue française et études théâtrales à l’Université de Louvain
- Véronique Porra, professeur de littératures française et francophones, Université Johannes Gutenberg, Mayence
- Dominique Ranaivoson, maître de conférences habilitée à diriger des recherches, littératures francophones du Sud, Université de Lorraine
- Silvia Riva, Professeure associée en littératures francophones, Université de Milan
- Tiphaine Samoyault, professeure de littérature générale et comparée à la Sorbonne Nouvelle
- Françoise Simasotchi-Bronès, professeur de littératures francophones, Université Paris 8 Vincennes à Saint Denis (EA 7322)
- Aliko Songolo, professeur émérite au département de français et italien (littératures francophones) et au département d’études culturelles africaines, Université du Wisconsin
- Antony Soron, maître de conférences HDR, Inspé Sorbonne université
- Myriam Suchet, maîtresse de conférences à la Sorbonne Nouvelle Paris 3 et directrice du Centre d’études québécoises
- Dominic Thomas, directeur du département des études françaises et francophones, Université de Californie-Los Angeles
- Jacques Vernaudon, maître de conférences en linguistique générale et océanienne, Université de la Polynésie française
- Cyril Vettorato, maître de conférences en littératures comparées, Université Paris-Diderot, membre titulaire du CNU (section 10)
- Weiwei Xiang, maître de conférences en littératures francophones, Université de Shanghai
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Lettre du 8 avril 2020
A Madame Florence FIX, présidente du comité de sélection,
A Madame Cécile LEGROS, vice-présidente du conseil académique et de la commission recherche de l’université de Rouen,
Madame la présidente du comité de sélection,
Madame la vice-présidente du conseil académique,
Chères collègues,
Nous sommes nombreux à nous être réjouis de la mise au concours, à l’université de Rouen, d’un poste de maître de conférences en littératures comparées et littératures francophones, avec un profil enseignement et recherche exigeant un intérêt marqué pour les « littératures d’Afrique du Nord, Afrique subsaharienne, Caraïbes, Québec, Asie » - regroupées sous l’appellation de « littératures de l’ailleurs ».
Nous sommes tout aussi nombreux à nous étonner aujourd’hui que le comité de sélection constitué pour ce recrutement ne comporte AUCUN spécialiste des dites littératures, en particulier parmi ses membres extérieurs : il n’en manquait pourtant pas dans l’université française, notamment au sein des sections 9 et 10 du CNU, tous rangs confondus.
Nous tenons à vous rappeler que selon l’article L. 952-6-1 du code de l’éducation, les membres d’un comité doivent être « choisis en raison de leurs compétences, en majorité parmi les spécialistes de la discipline en cause », et que dans sa décision n° 316927 du 15 décembre 2010, le Conseil d’État a par ailleurs estimé qu’« aucun texte ou principe n’oblige que les disciplines devant être représentées au sein du comité de sélection, soient définies selon les disciplines de référence des sections du Conseil national des universités », écartant ainsi « l’hypothèse d’un critère unique de définition des disciplines » comme par exemple l’appartenance exclusive à l’une ou l’autre de ces sections. De ce point de vue, le domaine des littératures francophones constitue en tant que tel « une discipline » (relevant tout à la fois des 9e et 10e sections) qui eût nécessité la présence de spécialistes avérés parmi les membres extérieurs de votre comité. On n’imaginerait pas, par exemple, un comité de sélection sur la littérature médiévale sans véritables médiévistes parmi ses membres extérieurs. Nous nous demandons donc si c’est par ignorance ou pour une raison précise que les spécialistes du domaine ont été laissés délibérément de côté, en prenant le risque que votre concours fasse l’objet d’un recours qui nous paraîtrait justifié.
Regrettant profondément que votre comité, avalisé par votre conseil scientifique, n’ait intégré aucun spécialiste de littératures francophones, nous vous invitons à prêter toute l’attention qu’ils méritent aux dossiers de candidatures relevant de ce domaine, et à respecter scrupuleusement, dans le recrutement que vous ferez, le profil francophoniste que vous avez établi pour ce poste de maître de conférences en littératures comparées. Quoique nous n’ayons pas été sollicités pour siéger dans votre comité, nous resterons très attentifs au déroulement et à l’issue de ce concours de recrutement.
Veuillez agréer, chères collègues, nos salutations distinguées.
Liste des signataires (par ordre alphabétique) :
- Zineb Ali Benali, professeur des universités émérite, université Paris 8
- Florian Alix, Maître de conférences en littératures francophones, section 9, Sorbonne Université
- Ferroudja Allouache, maître de conférences en Littératures française et francophone, Université Paris 8
- Charles Bonn, professeur émérite de littérature générale et comparée et francophonie à l’Université Lyon 2
- Ridha Boulaâbi, maître de conférences en littératures francophones, chargé de mission Francophonie – Rayonnement et Relations Internationales, Université Grenoble Alpes
- Virginie Brinker, maître de conférences en littératures francophones, Université de Bourgogne-Franche-Comté
- Sylvie Brodziak, professeure de littératures francophones et histoire des idées, responsable de l’axe « Francophonies » du laboratoire Agora, CY Cergy Paris Université.
- Marie Bulté Feyel, maître de conférences littératures francophones, Université de Lille
- Mounira Chatti, professeur de littératures francophones à l’Université Bordeaux Montaigne
- Yves Clavaron, professeur de littérature comparée, Université Jean-Monnet, Saint-Etienne
- Catherine Coquio, professeur de littérature comparée, Université Paris Diderot
- Véronique Corinus, maître de conférences en littératures francophones et comparées, Université Lumière Lyon 2
- Claude Coste, professeur de littérature française et francophone, CY Cergy Paris Université
- Maxime Del Fiol, professeur de littératures francophones et d’études culturelles à l’Université Paul-Valéry, Montpellier 3
- Jean-Christophe Delmeule, professeur de littératures francophones, Université de Lille
- Jean-Michel Devésa, professeur de littératures francophones, université de Limoges
- Paul Dirkx, maître de conférences habilité à diriger des recherches en littératures francophones, Université de Lorraine
- Papa Samba Diop, professeur émérite de littératures francophones et comparées, Université de Paris Est Créteil
- Anne Douaire-Banny, professeure de littératures francophones, Université de Rennes 2 (en détachement)
- Claire Ducournau, maître de conférences en littératures contemporaines d’expression française et en sociologie de la culture, Université Paul-Valéry - Montpellier 3
- Touriya Fili-Tullon, maître de conférences en littératures francophones et comparées, Passages arts et littératures XX-XXI, Université Lyon 2-Lumière
- Romuald Fonkoua, professeur de littératures francophones, directeur du centre international d’études francophones (CIEF), Sorbonne université ; membre suppléant de la section 9 du CNU
- Pierre-Philippe Fraiture, Professor of French, School of Modern Languages and Cultures, University of Warwick
- Odile Gannier, professeur de littérature comparée, Université Côte d’Azur, directrice du Centre Transdisciplinaire d’Epistémologie de la Littérature et des arts vivants (CTEL, EA 6307)
- Xavier Garnier, professeur de littératures francophones, Sorbonne-Nouvelle
- Pierre Halen, professeur de littérature comparée, Université de Lorraine (Metz), directeur du Centre Ecritures (EA 3943)
- Tina Harpin, maître de conférences en littératures comparées, Université de Guyane
- Violaine Houdart-Merot, professeure émérite en littératures française et francophone, CY Cergy Paris Université
- Daniel Lançon, professeur émérite de littératures française et francophones, Université Grenoble Alpes. Ancien membre du CNU 9e section (2012-2017)
- Evelyne Lloze, professeure de littératures française et francophone XX-XXI, Université Jean Monnet, Saint-Etienne
- Valérie Magdelaine-Andrianjafitrimo, maître de conférences en littératures francophones, Université de la Réunion
- Anthony Mangeon, professeur de littératures francophones, Université de Strasbourg, directeur de Configurations littéraires (UR 1337), membre titulaire du CNU (section 9)
- Catherine Mazauric, professeure de littérature contemporaine d’expression française, directrice du Centre interdisciplinaire d’étude des littératures d’Aix-Marseille (UR 4235 CIELAM), Aix Marseille Université
- Lydie E. Moudileno, Marion Frances Chevalier Professor of French, Professor of American Studies and Ethnicity, University of Southern California
- Jean-Marc Moura, professeur de littératures francophones et de littérature comparée, Université Paris Nanterre
- Bernard Mouralis, professeur émérite, Université de Cergy-Pontoise, littératures francophones de l’Afrique subsaharienne
- Florence Paravy, maître de conférences en littératures francophones, Université de Paris-Nanterre
- Yolaine Parisot, professeur de littératures francophones et comparées, directrice du département des lettres, Université de Paris Est Créteil, membre suppléante du CNU (section 10)
- Véronique Porra, professeur de littératures française et francophones, Université Johannes Gutenberg, Mayence (Allemagne)
- Dominique Ranaivoson, maître de conférences habilitée à diriger des recherches, littératures francophones du Sud, Université de Lorraine
- Françoise Simasotchi-Bronès, professeur de littératures francophones, Université Paris 8 Vincennes à Saint Denis (EA 7322)
- Aliko Songolo, professeur émérite au département de français et italien (littératures francophones) et au département d’études culturelles africaines, Université du Wisconsin
- Antony Soron, maître de conférences HDR, Inspé Sorbonne université
- Myriam Suchet, maître de conférences à la Sorbonne Nouvelle Paris 3 et directrice du Centre d’études québécoises
- Dominic Thomas, directeur du département des études françaises et francophones, Université de Californie-Los Angeles
- Cyril Vettorato, maître de conférences en littératures comparées, Université Paris-Diderot, membre titulaire du CNU (section 10).
PS : une copie de ce courriel est adressée à Madame Anne-Gaëlle WEBER ROBINEAU, présidente de la section 10 du Conseil national des universités, à Madame Sandra PROVINI, directrice du département des lettres modernes, et à Madame Françoise TENANT, directrice du centre d’études et de recherche éditer / interpréter (université de Rouen)