Pascal Santoni

Syndicaliste CGT, ancien directeur du Métafort d'Aubervilliers, lieu d'expérimentation des applications numériques aux projets artistiques et associatifs.

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Billet de blog 28 avril 2024

Pascal Santoni

Syndicaliste CGT, ancien directeur du Métafort d'Aubervilliers, lieu d'expérimentation des applications numériques aux projets artistiques et associatifs.

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Palestine. Un peuple en danger de mort

Ecrit il y a un an, rien à retirer. A Gaza en mai 2024, la famine ravage des milliers de famille, un enfant est blessé ou tué toutes les dix minutes. Pourtant les dirigeants du « monde libre » continuent de livrer des armes à Israël, l’auteur de ce massacre qui ressemble de plus en plus à un génocide, réduisant ainsi les chances de parvenir à un cessez le feu et à la paix.

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 Quand les médias justifient l’horreur

Comment peut-on en effet justifier la mort de 35 000 civils dont 15 000 enfants au nom de l’agression terroriste du Hamas du 7 octobre ? Comment peut-on accuser d’antisémitisme celles et ceux qui défendent le droit à la vie et à la liberté des Palestiniens ? Comment peut-on continuer de banaliser voire d’ignorer le carnage dans les médias du pays qui prétend être la patrie des droits de l’homme ? La France aura attendu longtemps, bien après l’ONU, pour que son président de la République réclame un cessez-le feu. La France dont les autorités interdisent les manifestations de solidarité avec les Palestiniens.

Pourtant les témoignages envahissent les réseaux sociaux : les ONG, les médecins, les soignants, les associations humanitaires, les rares journalistes autorisés par l’armée d’Israël à se rendre à Gaza, tous racontent l’insupportable, la mort, la peur, les blessés sans soins, sans eau, sans électricité, sans hôpitaux…

Faire table-rase de la Bande de Gaza

Qui peut encore croire à la sinistre fable de la chasse au Hamas répétée inlassablement par les porte-parole de l’armée d’Israël et les soutiens à la politique des dirigeants d’extrême-droite de ce pays, omniprésents sur nos plateaux de télévision. Non, cette guerre à une population innocente et démunie  n’est ni de la légitime défense, ni une vengeance, ni la volonté d’éradiquer un mouvement terroriste.

Un pays colonisateur décomplexé

Cette guerre s’inscrit dans la continuité des ambitions colonisatrices du gouvernement d’Israël : chasser les Palestiniens de la bande de Gaza et détruire tout ce qui peut leur permettre de revenir y vivre. L’objectif à terme est de s’approprier les richesses du sous-sol du territoire palestinien, qui recèle des réserves considérables de pétrole et de gaz naturel, notamment dans la Cisjordanie et au large de la bande de Gaza.

Malgré le rapport du Conseil des droits de l'Homme de l’ONU, qui affirme qu’Israël emploie des «outils génocidaires pour parvenir à un nettoyage ethnique», les Etats-Unis continuent de livrer à son armée des armes utilisées à des fins de destruction massive.

Solidarité partout avec les Palestiniens

Les pays qui soutiennent aveuglément Israël ne peuvent ignorer ces objectifs. Ces pays, et la France en fait malheureusement partie, sont coupables de non-assistance à peuple en danger de mort. L’urgence pour tous les démocrates est de développer partout la solidarité avec le peuple de Palestine.

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