Pascal.Boniface (avatar)

Pascal.Boniface

Directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques

Abonné·e de Mediapart

942 Billets

0 Édition

Billet de blog 16 mars 2017

Pascal.Boniface (avatar)

Pascal.Boniface

Directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques

Abonné·e de Mediapart

Sur Mohamed Sifaoui, Alain Jakubowicz ne répond pas

Pascal.Boniface (avatar)

Pascal.Boniface

Directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

En 2003, je rendais hommage à Alain Jakubowicz[1], qui s’était opposé à la dénonciation de « l’axe brun-vert-rouge » par le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) lors du dîner annuel. Il estimait en effet « qu’il avait tort de se poser en défenseur de la politique du gouvernement israélien » car « le CRIF n’a pas vocation à être une ambassade bis de l’État d’Israël ». J’écrivais[2] : « Agissant ainsi, le président du CRIF Rhône-Alpes (fonction à l’époque de M. Jakubowicz) donne une image d’ouverture et de tolérance particulièrement bienvenue. »

Je lui ai de nouveau rendu hommage en 2014[3], pour avoir déclaré : « Dans notre volonté de transmettre la mémoire de la Shoah, on a regardé devant et on a oublié de regarder à côté. Or, c’est vrai que la transmission de la traite négrière et de l’esclavage n’est pas à la hauteur du crime contre l’Humanité qui a alors été commis. » Je trouvais que ses mots contribuaient à « apaiser les tensions et les sentiments du deux poids, deux mesures ».

Aurait-il changé ? Se serait-il radicalisé ? Aurait-il subi l’influence de sa base ? Toujours est-il que je lui ai écrit après qu’il m’ait apostrophé sur les réseaux sociaux et, deux mois plus tard – malgré des relances –, je n’ai toujours pas de réponse. Ce manquement aux règles de la simple courtoisie s’expliquerait-il par une difficulté à répondre de façon ouverte et crédible à mes interrogations ?

Courrier adressé à M. Alain Jakubowicz, président de la LICRA, le 10 janvier 2017 (pdf, 1.4 MB)

[1] Cf. BONIFACE Pascal, Est-il permis de critique Israël, Robert Laffont, 2003, p. 231.

[2] Ibid., p.231-232.

[3] Ibid.La France malade du conflit israélo-palestinien, p. 205. 

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.