Pas l'autre gauche : LA gauche, la seule, la vraie. La reconstruction de la gauche est en marche demain samedi 15 novembre à Paris à partir de 14h à Denfert Rochereau et dans toute la France : http://www.collectif3a.org/ L'opposition de la gauche sociale, écologiste, féministe manifeste unie demain contre le gouvernement de droite de Manuel Valls, contre la vampirisation de l'état par une technostructure au service des oligarchies, nous imposant sa politique d'austérité en dépit de la légitimité démocratique. Des socialistes (affligés) au FDG tous partis confondus, Parti communiste, Parti de Gauche, Ensemble, la gauche des Verts, le NPA, les associations mouvementistes de sensibilité sociale et écologique comme ATTAC, mais aussi les syndicats : 70 organisations, 300 personnalités.
La reconstruction de la gauche est en marche, je veux parler du cœur battant de la gauche,la gauche fidèle à la promesse révolutionnaire de l'égalité et de la justice sociale, celle qui ne veut pas que la police de la République tue ses enfants, celle qui veut un dépassement du capitalisme, et tout de suite, exige une constitution nouvelle qui garantisse la souveraineté populaire organisée à partir des communes, l'impartialité de l'état, de nouveaux modes de vie plus solidaires, plus écologiques, pour contrer la menace de dislocation sociale (la guerre de tous contre tous), de destruction des ressources naturelles, de dislocation géopolitique (la guerre tout court). La gauche de la solidarité, du commun, du partage, capable de penser le monde qui vient, du détail de la vie quotidienne (notre alimentation, nos logements, nos moyens de déplacement, notre accès à l'éducation, à la culture, aux soins médicaux) aux équilibres géopolitiques et écologiques (la paix et la sauvegarde de notre écosystème), cette gauche, c'est nous, demain, nos organisations et nos multitudes de citoyens isolés, désolés, parfois écrasés.
Nous sommes tous d'accord sur ces postulats essentiels, et nous ne comprenons pas pourquoi nous devrions nous voir imposer un mode de vie dégradant et destructeur, par une minorité de rentiers, de spéculateurs et d'actionnaires qui ont pris en otage l'état. Nous savons que notre combat rejoint l'intérêt général humain : que nous ne sommes pas seuls. Que partout sur la terre, le même combat se livre.
Partout on a cherché, on cherche à nous faire disparaître. Le MEDEF dans ce pays s'attaque chaque jour plus brutalement, par des annonces de plus en plus alarmantes, à nos acquis de 1936 et de 1945.
Ils ont rêvé notre mort, ils laissent l'extrême-droite occuper le devant de la scène médiatique et font croire que c'est la seule alternative politique.
Mais la Gauche, la vraie, le coeur battant, le coeur vivant de la gauche exigera demain et mieux qu'hier, comme en 1871, comme en 1936, comme en 1945, comme en 1968 le respect du droit du travail, le partage du travail, le partage équitable, solidaire et écologique des ressources naturelles, le partage des produits du travail, la sécurité sociale pour tous, des retraites qui garantissent à chaque salarié la possibilité de se reposer après 60 ans. Dans un monde où les profits financiers sont chaque jour plus importants et plus aberrants, comment ose-t-on nous faire croire que le destin des salariés est de se faire pressurer chaque jour davantage?
Comment accepter de condamner ici et ailleurs dans le monde une part importante de ses enfants à l'exclusion sociale, à la misère, à l'émigration?
Comment accepter ici, sous nos yeux, que la police républicaine tue sur ordre nos manifestants avec des armes de guerre disproportionnées aux troubles qu'elle prétend juguler?
Soyons nombreux demain. Il y a une autre alternative : une alternative de transformations sociales et écologiques (j'ajoute le pluriel), une alternative démocratique. Et c'est à nous, là où nous sommes, de le démontrer - par cette manifestation et par toutes les initiatives qui la suivront : assemblées citoyennes, combat pour la VIème République, associations mouvementistes sociales et écologiques. Il est urgent d'unir nos forces, c'est demain que nous commençons.