Violences faites aux femmes et stéréotypes : parole d'homme
Selon les chiffres de l'étude commandée par le Laboratoire de l'égalité dont je suis membre (http://www.laboratoiredelegalite.org/), 35 % des hommes se sentent sexuellement discriminés... par d'autres hommes. 29 % des pères ne veulent pas que leur fils joue à la poupée.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
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Selon les chiffres de l'étude commandée par le Laboratoire de l'égalité dont je suis membre (http://www.laboratoiredelegalite.org/), 35 % des hommes se sentent sexuellement discriminés... par d'autres hommes. 29 % des pères ne veulent pas que leur fils joue à la poupée.
Ces chiffres signifient que la violence exercée par les hommes à l'égard des femmes ne cessera qu'à deux conditions : une baisse globale de la violence sociale générale dont les hommes sont aussi des victimes, et du même coup, une moindre importance accordée par eux à la notion de puissance et à la place qu'ils occupent dans la société. On sait que les hommes se sentent bien plus menacés dans leur intégrité psychique par la remise en cause des stéréotypes de genre et qu'ils freinent davantage que les femmes toute évolution. L'égalité entre les hommes et les femmes est donc le corollaire d'une évolution globale qui passe nécessairement par la réduction des inégalités sociales. Le symptôme le plus net et le plus alarmant de l'absence d'égalité sexuelle et sociale est le viol.
La photo a été prise aujourd'hui dimanche 25 novembre à la marche contre les violences faites aux femmes.
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