Quand on a été placé sur les rails de la politique professionnelle par Irving Brown himself, agent de la CIA patenté, quand on est un fils de maffieux longtemps interdit de séjour dans ce pays (ce trafiquant de diamants africains a possédé des boites de nuit dans le sentier et a fait dix ans de prison au Canada), maffieux que Lionel Jospin premier ministre a autorisé à revenir vivre ici, quand explicitement on veut en finir avec les forces populaires qui ont porté Mitterrand au pouvoir en 81, quand on a rallié le Parti socialiste au moment même où sa ligne politique faisait renaître le Front national, quand on arrive à la tête de ce parti pour organiser explicitement sa liquidation (http://www.ouest-france.fr/politique/cambadelis-predit-la-fin-du-parti-socialiste-d-epinay-4896873), bref quand on a sciemment brisé la gauche, quand on a trompé tous les gens de bonne foi en soutenant en sous-main le pantin Macron, candidat du MEDEF, on n'en appelle pas à l'âme de la France : http://www.parti-socialiste.fr/jean-christophe-cambadelis-il-est-hors-de-question-de-laisser-la-france-perdre-son-ame/
Quand on est monté dans l'appareil du petit parti pourri et fasciné par le grand banditisme qu'était le PCI de Lambert, parce que son propre père truand payait des hôtels de luxe à ses dirigeants avec l'argent de ses trafics, lorsqu'on a servi de courroie de transmission à François Mitterrand de l'intérieur de ce même parti dès 1980, avec la bénédiction, dans un premier temps, de ce crétin de Lambert, lorsqu'on a, avec l'aide de quelques autres canailles, dont Marc Rozenblatt, qui en a retiré de quoi vivre jusqu'à la fin de ses jours, démantelé et vendu à l'encan une mutuelle étudiante, lorsqu'on est entré au Parti socialiste dans le seul but, je cite, "de prendre le pouvoir" pour son propre compte, en pratiquant, avec l'aide de ce "milieu" entretenant des sbires, dont de notoires repris de justice, la manipulation psychologique, l'intimidation physique, la corruption en tous genres - sans rien à avoir à envier aux "milieux" de droite autour des Balkany -, lorsqu'on est une nullité intellectuelle incapable d'écrire une phrase en français correct et faisant semblant d'écrire des livres à partit d'un baragouin inepte dicté à des secrétaires sous-payées chargées de le mettre en forme, quand on a pour tout imaginaire et esthétique (et éthique) personnelles Le Parrain et la lecture de SAS, lorsqu'on fait croire à ceux qui y croient encore, à votre parole, (et j'en ai fait partie trop longtemps) qu'enfin on va faire "quelque chose de gauche", pas tout de suite mais bientôt, pour finir par rallier le déatiste Valls qui a servi autrefois, du temps de l'UNEF ID, de cireur de chaussures, la seule compétence qui lui ait jamais été reconnue, chantre nauséabond de la fasciste déchéance de nationalité, quand on tord le sens des mots au point de vouloir faire admettre, en guise d'ultime "théorie", que la politique de l'offre est une politique de "gauche", quand, pour résumer, on est quelque chose avec quoi le mot d'âme n'a jamais rien eu à faire, on n'a guère de quoi se permettre, sauf à insulter l'intelligence et à blesser l'âme de ceux à qui on s'adresse, de déverser des sermons puant le mépris de classe.
A Jean-Christophe Cambadélis, pour ne pas le nommer, je crache ici à la figure, et je lui interdis de donner des leçons d'antifascisme à qui que ce soit. Il y a longtemps, il m'a dit : Un jour tu me mépriseras. Ce jour est venu : le mépris est total, définitif, irréparable.
Et si demain, une voiture me renverse, ou si, comme le 12 juillet 2002, après qu'il m'ait menacée parce que j'avais écrit un papier sur Lionel Jospin dans Le Monde (ce menteur qui prétendait n'avoir jamais été lambertiste! cf. "Saint Jospin, comédien et martyr", 16 juin 2001, Le Monde), un soi-disant fou fonce dans ma voiture à 80 km /h, comme ça a été le cas alors - twingo foutue, enfoncée de 20 cm, moi et mon bébé vivants parce que lui bien attaché et que j'ai vu, dans le rétroviseur, le type me foncer dedans, j'étais arrêtée à un feu rouge, j'aurais eu le coup du lapin si je ne l'avais pas vu arriver ; le type a repris le contrôle de son véhicule, il a été incarcéré ; j'ai dit au commissariat que je ne me connaissais pas d'ennemis pour sortir le plus vite de là parce que j'étais traumatisée ; il n'y a pas eu d'enquête et j'aimerais qu'une enquête soit ouverte mais je ne connais pas d'avocat et je n'ai pas d'argent ; nous avions failli mourir, mon bébé de deux mois et moi, et il m'en reste une hernie discale des cervicales - , bref, s'il m'arrive quoi que ce soit : ceux qui me lisent sauront que ce n'est pas un accident.
En revanche il y a une chose dont mes lecteurs peuvent être certains, c'est que Jean-Christophe Cambadélis ne me traînera pas devant les tribunaux pour diffamation : et pour cause. On ne diffame pas quand on dit la vérité.
Le tableau : Les Tricheurs, Valentin de Boulogne, début XVIIème siècle, exposé jusqu'au 27 mai au Louvre.

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