Je n'ai pas la prétention de tout comprendre. Si j'étais journaliste, je me pencherais avec attention sur la question du Two-pack, mais je ne suis pas journaliste, et huit heures de ma vie éveillée sont consacrées à gagner ma croûte...
Si j'étais journaliste ( mais je ne suis pas journaliste), j'aurais étudié le problème du Two-Pack, un règlement européen qui est dans les tuyaux. Un règlement européen, donc quelque chose qui a force de loi au niveau européen.
Si j'avais été journaliste, dès Mars, quand Ludovic Lamant a lâché un instant d'inquiétude sur ce qui se profilait, j'aurais travaillé d'arrache-pied pour faire suivre les arcanes des débats et les mettre sur le tapis du débat démocratique français.
Parce que ça se joue demain, maintenant.Au pire début Juillet si j'ai bien lu.
Et qu'en cherchant un peu, après un silence assourdissant sur ce sujet, on trouve ça là :
"Les contenus du "Two Pack"
Comme son nom le suggère, le "paquet des deux" se compose de deux volets.
Le premier consiste en un rapport de l'eurodéputée portugaise Elisa Ferreira (S&D). Il concerne les "dispositions communes pour le suivi et l'évaluation des projets de plans budgétaires et pour la correction des déficits excessifs dans les États membres de la zone euro". Il vise à augmenter le pouvoir préventif de la Commission européenne dans le contrôle des budgets nationaux. Cette "surveillance renforcée" (déjà accrue après l'introduction du "semestre européen") oblige les 17 États membres à consulter la Commission avant toute mesure économique qui pourrait avoir des conséquences sur les États voisins. "
On trouve aussi des informations sur la teneur des débats à venir dans cet article-là : http://www.europolitique.info/les-d-put-s-invit-s-ne-pas-bloquer-les-r-gles-budg-taires-art336752.html: qui souligne cet élément: " Le commissaire aux Affaires économiques, Olli Rehn, a averti les députés, lors du débat en session plénière du 12 juin, qu’ils risquaient de créer un vide juridique s’ils ne parvenaient pas à s’entendre sur le « two pack » avant l’entrée en vigueur du Pacte budgétaire (le traité sur la discipline budgétaire signé par 25 Etats membres). Ces deux règlements introduisent dans le droit communautaire un élément central du Pacte : limiter à 0,5 % du PIB les déficits structurels. "
La règle d'or ne passerait-elle pas en douce par la fenêtre quand François Hollande nous promettait une renégociation du TSCG?
On peut se poser la question... et si j'avais été journaliste, j'aurais creusé la question avant qu'il ne soit trop tard. Parce que la démocratie, la vraie, c'est l'anticipation, pas seulement le droit de rendre compte de ce qui a été décidé loin du peuple...