DECLARATION d'Une Autre Voix Juive
le 23/03/2022
Guerre en Ukraine : halte au massacre ! halte au négationnisme !
Une Autre Voix Juive condamne de la façon la plus absolue l’invasion et la guerre menée par V. Poutine, président de la Fédération de Russie, contre l’Ukraine, Etat indépendant reconnu par l’ONU. Rien, aucun motif ne permet de la justifier.
Cette guerre a et aura des conséquences incalculables pour le monde et V. Poutine figure par son acte et ses discours au rang des criminels de guerre .
Le président ukrainien est dans son rôle lorsqu'il défend la souveraineté de l'Ukraine face à l'agression russe.
Pour autant, Une Autre Voix Juive a pris connaissance avec consternation du discours de Volodomyr Zelensky devant la Knesset, parlement israélien .
Il n’est pas admissible, il est intolérable, d’entendre que « il y a 80 ans , les Ukrainiens ont sauvé la vie des Juifs » comme est insupportable un parallèle supposé entre l’agression russe contre l’Ukraine et la prétendue menace, vis-à-vis de l’existence d’Israël, représentée par « ses voisins », c’est-à-dire la Palestine dont le peuple subit en permanence l’agression des bombes israéliennes et les discriminations. « Nous voulons vivre, nos voisins veulent nous voir morts » est une déclaration qui porte un coup dramatique à la solidarité qui doit être assurée au peuple ukrainien. Le révisionnisme historique n’est pas plus supportable en Russie qu’en Ukraine ; partout il est le vecteur de la réhabilitation de la pire idéologie qui a marqué le XX° Siècle et a conduit à des massacres dont l’horreur reste gravée dans la mémoire mondiale. UAVJ ne saurait faire l’impasse sur l’existence de forces militaires agissant dans l’Armée ukrainienne qui se réclament du nazisme. Cela ne change rien à sa condamnation de l’agression russe, à sa solidarité avec les populations ukrainiennes victimes de la guerre, mais soulève des doutes profonds quant aux « valeurs » défendues par le gouvernement ukrainien .
http://uavj.free.fr
UAVJ se prononce et s’engage pour créer les conditions d'un cessez le feu immédiat et inconditionnel par la Russie, et à terme d'une solution négociée dans le cadre de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) dont il n’aurait jamais fallu s’écarter.