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Pneumopathie associée au vapotage

La pneumopathie associée au vapotage (PAV) est une maladie pulmonaire sévère, voire mortelle, associée à l'utilisation de techniques d'inhalation ou de certains liquides à vapoter. Cette maladie émergente a d'abord été signalée en tant que telle à partir de septembre 2019 aux États-Unis, mais des cas de lésions pulmonaires induites par le vapotage remontent au moins à avril 2019[

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Pneumopathie_associ%C3%A9e_au_vapotage

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Prolonger :

Cloper sans fumée - La nicotine revisitée

Si le nombre de fumeurs diminue, l’industrie du tabac parvient toujours à conquérir de nouveaux marchés. Présentée comme une aide au sevrage tabagique, la cigarette électronique a la réputation d’être moins nocive que la version classique. Mais qu’en est-il vraiment ? Derrière les discours publicitaires rassurants, ce produit plébiscité, qui contient de la nicotine extraite de plants de tabac, est aujourd’hui associé à une nouvelle pathologie pulmonaire, baptisée Evali, l’acronyme de "E-cigarette, or vaping, product use associated lung injury", signifiant pneumopathie liée à l’utilisation de produits de cigarettes électroniques ou de vapotage. Plusieurs décès sont déjà attribués à cette maladie aux États-Unis. Malgré les risques déclarés, l’industrie de la nicotine, d’un redoutable cynisme, cible dès à présent les très jeunes, dont elle s'emploie à faire les fumeurs de demain, d’autant que plus l'addiction commence tôt, plus il est compliqué de s'en défaire – une réalité connue depuis les années 1960. Marketing intense dans les pays émergents, lobbies puissants, études douteuses : les marques d’e-cigarettes disposent d’un arsenal impressionnant pour promouvoir leurs produits. Ni les procès ni les campagnes de sensibilisation ne parviennent à contrer leur offensive commerciale agressive. Banalisée à l'extrême et pourtant aussi addictive que l’héroïne, la nicotine a encore de beaux jours devant elle.  

Etats-unis contre Philip Morris et autres

Le 17 août 2006, la juge Gladys Kessler rend un jugement de 1 683 pages tenant responsables de complot et de violations Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act (RICO)  (en français : Loi sur les organisations motivées par le racket et la corruption)  les compagnies accusées, notamment par la dissimulant frauduleuse des risques pour la santé associés aux cigarettes et par la commercialisation de leurs produits auprès des enfants. La juge écrit que les accusés ont coordonné leurs efforts de relations publiques, de recherche et de marketing afin de faire progresser leur stratagème frauduleux en niant les effets néfastes du tabagisme sur la santé, en niant le caractère addictif de la nicotine, en niant leur manipulation de la teneur en nicotine des cigarettes et en niant que leur marketing cible les jeunes en tant que nouveaux fumeurs. Elle affirme que les entreprises ont également supprimé et détruit les informations relatives aux dangers du tabagisme afin de maximiser leurs profits et d'améliorer le marché des cigarettes. 

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