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" Quiet Quitting " : la fin de l’engagement au travail ?
Lire ég. : " Travailler jusqu’à l’épuisement ? Non, merci ! Optez pour la «démission silencieuse». Pas d’heures sup ou d’e-mails envoyés pendant les vacances : le « quiet quitting » est vanté par les jeunes. " (Le Soir -Bruxelles). Les promoteurs de la mobilité étaient déjà bien servis avec la "grande démission". " Balance ton job " révèle une même évolution que celle de " Balance ton porc " ?
Selena Rezvani constate que « les plus jeunes générations rejettent l’idée de travailler jusqu’à l’épuisement (...) une évolution saine qui peut équilibrer la relation patron.ne-employé.e ».
Anthony Klotz, professeur de gestion de l’University College de Londres a signalé un effet de la pandémie dès 2021 : « The Great Resignation » (la grande démission, en français).
Le World Economic Forum a averti il y a deux mois que « la grande démission » n’était pas terminée.
C’est en soi une autre forme de la « grande démission » évoquée ces derniers mois. Un ressenti de lassitude et d’épuisement à la fois post-traumatique, et signe d’un ras-le-bol face à la chute des barrières séparant vie privé et vie professionnelle, plus encore du fait de l’essor du télétravail. Face aux abus de leurs employeurs, des salariés désabusés veillent scrupuleusement à ne plus accepter d’en faire plus que ne l’exigeait leur fiche de poste à l’origine.
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