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Maria Deraismes, figure de proue du féminisme
« Depuis quand les femmes s'occupent-elles de politique ? demande Bonaparte à madame de Staël. Depuis qu'on les guillotine, répond-elle. » Maria Deraisme développe la réponse en ajoutant : « elle eut pu dire, avec plus d'exactitude, que la femme a été victime, tout aussi bien que son compagnon, des fureurs religieuses, guerrières et révolutionnaires ».
« Loin de l'épargner à cause de la faiblesse de son sexe, on l'a rendue responsable de fautes qu'elle n'avait pas commises. De tout temps, elle a été, à l'occasion, pendue, décapitée, torturée, brûlée massacrée : ce qui n'est pas plus doux que la guillotine. On n'a pas attendu Quatre-vingt -treize pour lui donner l'égalité dans les supplices. C'est la seule dont elle puisse se vanter à ce jour ». Ainsi parlait Maria Deraisme, pionnière du féminisme et première franc-maçonne.