Emmanuel Macron est un président de la République mais son discours et son action font qu'il est surtout le défenseur et le promoteur d'un modèle dont il refuse la remise en cause, même si ce modèle n'est pas adapté à la situation sociale ou environnementale.
Son modèle ne répond pas à un souci sociétal mais à celui de l'optimisation immédiate des profits, qui s'est emballé avec les outils numériques de l'ingéniérie financière.
La contestation actuelle de la réforme des retraites en France remet en cause ce modèle libéral-technique - l'association du libéralisme économique et des outils informatiques.
Le succès d'une telle contestation menace ce modèle au-delà des frontières du pays, compte-tenu de l'importance économique et démographique de la France en Europe et au sein des pays industrialisés ; même si le pays n'est pas en tête des classements.
Il est manifeste que l'action politique d'Emmanuel Macron s'applique à démonter tout ce qui en France faisait encore obstacle à la suprématie du modèle libéral-technique : Macron : présidentialisme sans légitimité au service du marché
Le succès de la contestation des réformes libérale-techniques en France serait un très mauvais signal pour les promoteurs et ceux qui en bénéficient, comme les places financières internationales qui produisent une croissance artificielle, puisque déconnectée de l'économie réelle.
Le succès de la contestation en France dépasserait donc ses frontières et montrerait aux populations d'autres pays qu'il n'y a pas de fatalité, que rien n'est irréversible, qu'il est possible de revenir sur les abus d'un modèle qui conduit l'humanité dans le mur.
Ce scénario est donc inenvisageable pour les acteurs du modèle libéral-technique. D'où le comportement d'Emmanuel Macron, qui refuse la responsabilité d'une telle éventualité et sa fuite dans l'escalade de la violence institutionnelle, qu'il s'agisse de la répression ou du discours qu'il radicalise. Son échec serait également de nature à compromettre le succès de sa reconversion dans les affaires à l'issue de son mandat.
L'entrisme de l'internationale libérale dans la politique française et européenne s'est manifestée ouvertement à propos de la réforme des retraites : L'internationale capitaliste libérale soutient Macron et l'encourage à persévérer.
La répression policière et judiciaire disproportionnée de la population confirme le doute sur ce qui inspire vraiment l'action politique d'Emmanuel Macron.
Une répression brutale contraire à l'ordre public constitutionnel et conventionnel exclut qu'un tel président agit pour l'avenir des populations vivant sur le territoire dont il a reçu le mandat temporaire pour garantir le bien-être général, dans le respect du cadre légal de son mandat.
Cette incohérence impose de s'interroger sur la motivation de sa politique. Serait-elle à chercher ailleurs, au-delà des frontières, pour les intérêts d'un modèle libéral-technique contrarié par le modèle social français qu'il faut faire disparaître ? Et accessoirement pour les siens ? Il y a de nombreux exemples de reconversion de personnels politiques dans les affaires.
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Mise à jour :
"Vous êtes une inspiration pour les combats qu'on mène chez nous" : à Paris, un 1er-Mai marqué par la présence de syndicalistes venus du monde entier - France info 1er mai 2023
Cette année, à l'occasion de la traditionnelle Fête internationale des travailleurs, des délégués syndicaux étrangers ont parfois traversé la planète pour marcher aux côtés de leurs camarades français.