https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-reportage-de-la-redaction/grippe-aviaire-la-colere-des-eleveurs-en-plein-air-9943674

Le laboratoire du CNRS qui travaille sur les maladies infectieuses, expliquait dès 2018, que le virus de la grippe aviaire, le H5N1 était un pur produit de l'élevage industriel. Homogénéité génétique, extrême promiscuité et transport des animaux : autant de facteurs qui aggravent la propagation du virus.

Impossible de savoir précisément quels types d'élevages ont été touchés, ces derniers mois en France. Aucune statistiques précises n'ont été publiées depuis la flambée de l'épidémie. Contactées, l'Anvol (interprofession de la volaille de chair) et le ministère de l'Agriculture ne sont pas en capacité de communiquer ces chiffres.

Un élément montre que la contamination en plein air et en milieu sauvage, ne serait pas si importante. Des statistiques du ministère de l'agriculture publiées le 23 juin 2022, montre que le virus a très peu touché la faune sauvage et les animaux de basse-cour. En effet, de mai à juin 2022, la France comptait 1 378 foyers d’influenza aviaire dans des élevages, 35 cas en basse-cours et 72 dans la faune sauvage.

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L'agriculture intensive, et ses scandales, est le modèle de la FNSEA. Idem pour l'élevage (La ferme dite des 1 000 vaches). La Chine applique la logique économique et sanitaire de la FNSEA : En Chine, 650 000 cochons dans un bloc de béton de 26 étages