Les Etats-Unis, qui avaient déjà sanctionné le procureur de la CPI Karim Khan et quatre magistrates, ont annoncé le 21 août de nouvelles sanctions visant cette fois-ci Nicolas Guillou qui est impliqué dans le dossier du mandat d'arrêt visant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ainsi qu'une juge canadienne et deux procureurs adjoints.
Le président de la République, le ministre de la Justice et le ministre des affaires étrangères laissent faire. Belle abdication unanime du " bloc central ".
Ces sanctions états-unienne consistent à interdire à toute personne ou entreprise Us, y compris à l'étranger, de fournir des services à la personne visées par ces sanctions, que ce soit à titre onéreux ou à titre gratuit.
C’est-à-dire que toutes les plate-formes Us ferment les comptes de cette personne et refusent de la livrer (Ups, Amazon, Airbnb, ). Cette personne ne peut plus utiliser de carte Visa ou Mastercard (entreprises Us). En pratique, le pouvoir exécutif américain est capable de faire exclure n'importe quel citoyen européen du système bancaire et de l'espace numérique de son propre pays ! Les personnes ayant une double nationalité Us risquent même un emprisonnement de 20 ans.
Face à ce chantage minable des autorités Us qui compromet gravement la justice et méprise l’État de droit démocratique, Nicolas Guillou a exprimé la nécessité à faire évoluer le droit pour empêcher les acteurs économiques d'amplifier les menaces de certains pays contre la justice en développant des outils pour limiter l'extraterritorialité des sanctions étrangères, comme en abuse les Etats-Unis au mépris de la souveraineté des Etats, comme l’illustre son cas.