C’est Monsieur Pas ma faute. Le fusible Lecornu n’a pas tenu 24 heures après le sabordage Bayrou et le naufrage Barnier. C’est à se demander si Emmanuel Macron veut provoquer un tsunami, comme s’il l’annonçait à la façon d’un Nostradamus, quitte à le provoquer s’il ne vient pas. Une fin de règne façon Sardanapale.
C’est toujours de la faute des autres, à commencer par les Français, si rien ne marche comme il l’impose en envoyant l’économie et le pays dans le mur. Un complot ? Une opposition bornée. Essentiellement de LFI, qui est selon lui un parti d’extrême-gauche, sans craindre le ridicule, une affirmation d’un Cagliostro. Comment qualifie-t-il alors le parti communiste qui est idéologiquement plus à gauche ? Dramatique. Emmanuel Macron fait du très grand n’importe quoi sans que cela ne perturbe la plupart des chroniqueurs. Par incompétence, ignorance, lâcheté, mol embourgeoisement ?
Au-delà de cette inertie qui valide une discrimination politique et le son biais évident de l'Elysée pour l’extrême-droite, il devient coupable que la chronique politique témoigne autant de mansuétude - voire de complicité ou d’abdication démocratique - pour un exercice aussi abusif et personnel du pouvoir ; lequel compromet manifestement l’avenir du pays, nonobstant l’Europe comme s’en inquiètent les pays voisins.
Ça va durer encore longtemps de le laisser se moquer ainsi aussi violemment des populations et de leur avenir ? La presse politique française est en dessous de tout.
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Mise à jour :
Macron, l’irresponsable de la République
Le président de la République estime que les forces politiques qui n’acceptent pas ses choix « sont les seules responsables du désordre ». Incapable de la moindre remise en question, il continue d’asséner ses leçons dans l’espoir de se dédouaner du pire en préparation. Ellen Salvi 13 octobre 2025