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NARCOTRAFIC : La FACE CACHÉE de la GUERRE contre la DROGUE

Un siècle de répression, des milliards dépensés. Et si la guerre contre la drogue n’était qu’une illusion ? Un paravent pour justifier encore plus de capitalisme de survellance et de contrôle social compte tenu de l’échec durable de la lutte contre le traffic depuis des dizaines d’années dont le résultat est avant tout un recul des libertés publiques.

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Stupid Economics

96 articles - Arnaud Gantier - Rédac chef de STUP, journaliste économique.

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Amérique latine : sous couvert de lutte antidrogue, l’ingérence de Washington

Camille Bouju 28 octobre 2025

« Ce n’est pas une guerre contre les drogues. C’est une guerre contre la souveraineté. Et la Colombie en a été la première victime »

Laura Capote, chercheuse au Tricontinental : Institut de recherche sociale

La guerre contre la drogue de Nixon était un «mensonge» qui visait à casser la communauté noire

Aude Lorriaux – 27 mars 2016

Un conseiller de Richard Nixon a affirmé en 1994 à un journaliste du magazine Harper’s que le gouvernement était bien conscient de mentir sur les drogues, les véritables ennemis étant «la gauche pacifiste et les noirs».

Les déclarations de ce conseiller interviennent en 1994, après sa disgrâce et plusieurs mois de prison à la suite du scandale du Watergate. Elles ont été rapportées par Dan Baum, ancien journaliste du New Yorker et contributeur pour Harper’s, dans l’édition du mois d’avril du magazine. Voici ce que déclare le journaliste:

«A cette époque, j’étais en train d’écrire un livre sur la politique anti-drogue. J’ai commencé à poser à Ehrlichman une série de questions candides, à côté de la plaque, qu’il a balayées d’un revers de main. "Vous voulez savoir ce dont il s’agissait?" m’a-t-il demandé sur un ton direct, celui d’un homme qui a été publiquement discrédité, a passé du temps en prison et n’a plus rien à perdre. "L’équipe de campagne de Nixon en 1968, et la Maison blanche par la suite, avaient deux ennemis: la gauche pacifiste et les noirs. Vous voyez ce que je veux dire? Nous savions que nous ne pouvions pas rendre illégal le fait d’être pacifiste ou noir, mais en incitant le grand public à associer les hippies à la marijuana et les Noirs à l’héroïne, puis en criminalisant lourdement les deux produits, nous pouvions casser ces communautés. On pouvait arrêter leurs responsables, fouiller leurs maisons, briser leurs rassemblements et les diaboliser jour après jour dans les JT. Est-ce qu’on savait qu’on mentait à propos des drogues? Bien évidemment."»

Macronie : la rhétorique du mensonge qui baffoue la démocratie

Est-ce que vous avez l’impression de vivre en démocratie ? Peut-être pas… Et à la fois, si nous ne sommes plus en démocratie, est-ce que cela veut dire pour autant que nous avons basculé dans l’autoritarisme, la dictature ? Paloma Moritz reçoit Clément Viktorovitch à propos de son dernier livre " La logocratie ", le pouvoir par le mensonge.

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