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Notre-Dame de Paris: une structure en pierre calcaire, fragilisée par le feu et l’eau
L’incendie de Notre-Dame de Paris a complètement détruit la toiture de la Cathédrale. Des études précises devront être menées pour mesurer l’impact du choc thermique sur la pierre et les mortiers.
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Bien que sévèrement touchée, la «vieille dame» ne s’écroulera pas. Mais il est certain que l’incendie qui s’est déclaré lundi soir dans les combles de la cathédrale Notre-Dame a causé d’importants dommages. Toiture, charpente et flèche ne sont plus que poussière. Qu’en est-il de la structure en pierre, qui a supporté une chaleur extrême pendant des heures?
«Les maçonneries sont réalisées en pierre de taille, du calcaire lutétien, et le liant est un mortier de chaux. Ce sont des matériaux qui n’aiment pas la chaleur», souligne Clément Salviani, chargé d’études et de recherche à l’Institut national d’histoire de l’art. «Le calcaire lutétien est une pierre fragile, sensible au feu et à l’eau», opine Arnaud Timbert, historien de l’architecture à l’université de Picardie.