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Le numérique gaspille 5 fois plus de ressources naturelles que l'automobile en France

Le cabinet d'experts GreenIT alerte sur l’évolution très rapide du secteur, qui va doubler ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025, selon une étude rendue publique lundi. La start up nation est un cul de sac économique, écologique et environnemental à court terme. Ce rapport alerte donc sur l'adoption rapide d'une politique solidaire et durable d'aménagement du territoire.

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https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/info-franceinfo-le-numerique-mondial-consomme-cinq-fois-plus-de-ressources-naturelles-que-le-parc-automobile-francais_3667963.html

Nos objets électroniques ont un gros impact sur l'environnement.

Leur fabrication consomme de l’eau, de l’énergie et des ressources non renouvelables comme des minerais. Une étude inédite du cabinet GreenIT, rendue publique lundi 21 octobre, estime qu’il pèse cinq fois plus que le parc automobile français. 

Avec 4,1 milliards d'utilisateurs et 34 milliards d’appareils comme des téléphones, des tablettes ou des ordinateurs, l’empreinte environnementale du numérique équivaut à un territoire de deux à trois fois la taille de la France.

Le numérique mondial pompe beaucoup de ressources de la planète :

  • de l’eau,
  • de l’énergie,
  • des minerais non renouvelables comme l’antimoine, le zinc, ou l’or...

>> "Le billet vert" : la chronique d'Anne-Laure Barral sur l'empreinte environnementale du numérique mondial

GreenIT est un cabinet d’experts, d’entreprises et d’associations comme le WWF ou HOP, qui se penchent depuis 15 ans sur les pratiques environnementales du numérique. Leur étude nous alerte sur l’évolution très rapide du secteur.

Le numérique va doubler ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2025 et tripler ses impacts environnementaux, notamment avec le développement des mines... alors qu’il a déjà de gros besoins.

Empreinte environnementale du numérique mondial, Frédéric Bordage, étude GreenIT 2019. (GREENIT.FR)

 Le secteur numérique risque donc d’aggraver la crise écologique s’il ne recycle pas plus ses produits.

En France, par exemple, seulement 6% des téléphones sont recyclés sur les 24 millions vendus neufs.

Mais cette étude est aussi une alerte pour l’activité économique du secteur, qui risque de scier la branche sur laquelle il est assis.

En effet, elle cite les données d’une étude de McKinsey & Company sur le secteur minier qui estime qu’il ne reste par exemple que 12 ans de réserves d’antimoine, une substance chimique utilisée dans la fabrication de nos objets électroniques.

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