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Lien 21 octobre 2021

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Etats-Unis : la “ Grande démission ” des travailleurs qui en ont marre du système

Plus de 4,3 millions d’Américains ont démissionné en août, selon le département du Travail. Plus de 20 millions d’Américains ont démissionné depuis le printemps. Ce phénomène prend une telle ampleur aux États-Unis qu’il commence à y avoir des répercussions visibles sur l’économie du pays. Une démission de masse qui se transforme en grève généralisée. Il commencerait aussi en France.

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https://www.france24.com/fr/%C3%A9co-tech/20211015-aux-%C3%A9tats-unis-le-myst%C3%A8re-de-la-grande-d%C3%A9mission-de-millions-d-am%C3%A9ricains

Prolonger :

Le " big quit " : pourquoi les Américains démissionnent massivement ? 

Le big quit ou « la grande démission » fait la Une de la presse aux Etats-Unis.  Il s'agit de la vague sans commune mesure d’employés américains qui quittent leur travail, volontairement.

4,3 millions ont démissionné en août et ils sont 20 millions à l'avoir fait depuis le printemps.

Le phénomène s'amplifie au point qu'il y a 11 millions d’offres d'emploi non-satisfaites.

Certains observent déjà les prémisses d’une situation comparable en France.

La crise sanitaire et sociale a transformé le rapport au travail et Benoît SERRE, vice-président de l’association nationale des DRH a déclaré :

« Les salariés sont fatigués. Ils ont du mal à revenir à une autre organisation du travail. Ils ne supportent plus les réunions inutiles, l’instabilité des décisions, l’excès de contrôles des managers. » (écouter : Sommes-nous tous en burn-out ?)

Cela impose de soulever la question du travail, de son sens, de ses conditions et de poser la question salariale au cœur du débat public français et donc de la campagne présidentielle.

Le démissionnaire américain travaille généralement dans la grande distribution, l’hôtellerie, la restauration, les services à la personne.  Les démissionnaires se félicitent d’avoir claqué la porte pour protester contre leurs conditions de travail et ces messages se multiplient sur les réseaux sociaux.

Pour Philippe ASKENAZY, cela va bien au-delà de la vague de démissions et tend à s'orienter peu à peu en grève généralisée.

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