Il essaye tous les artifices de la communication.
Emmanuel Macron se déplace à l'autre bout du territoire français (Nouméa est à 25 heures de Paris par avion) pour parler mais aussi faire parler de lui ; après une campagne de presse qui n'a pas intéressé le public et un remaniement gouvernemental quelconque ; son 14 joujouillet raté ; des annonces dont l'expérience montre qu'elles sont superficielles, méprisantes, stigmatisantes, culpabilisantes (pour 90% de la population) ; des paroles autoritaires sous la menace d'une répression policière ou judiciaire ; du baratin devant un public soigneusement trié, quand il ne l'endort ou ne l'épuise pas d'ennui.
C'est un stratagème de communicant pour anticiper les questions sur l'audience de ses interventions de plus en plus faibles et un public témoignant de sa lassitude. Ce que Judith Bernard a exprimé au micro de Paul Larroutourou de LCI le 18 avril 2023, après l'allocution présidentielle sur les 100 jours (d'apaisement) :
«Paul Larrouturou - Je vais vous lire ce que vient de déclarer Emmanuel Macron...
Judith Bernard - Ah, je ne veux rien savoir. Je ne veux plus rien savoir de ce que déclare Emmanuel Macron. Plus personne n’a rien a foutre de ce que dit Emmanuel Macron. Il a un rapport au langage complètement psychotique. Ce type ne croit pas un mot de ce qu’il prononce, il est fou. Ca ne m'intéresse pas.
PL - Il ne peur rien dire ou faire pour... ?
JB - Non, non. C’est beaucoup trop tard. Ça fait trop longtemps qu’il pratique une rhétorique absolument déconnectée de la réalité. Il a perdu totalement le contact avec ce que c’est un pays, ce que c’est une société, ce que c’est les travailleurs. Il ne sait plus rien de nous ; alors on veut rien savoir de lui. »
Sur le site : https://twitter.com/PaulLarrouturou